Société

Chère Culpabilité : une lettre que toutes les mamans devraient lire en cette fête des Mères

28/05/2017 | par Sara Debbie Gutfreund

Depuis la naissance de mon aîné, tu me suis de trop près, contestant mon intuition et sapant ma confiance en moi. Aujourd’hui, j'ai enfin décidé de te dire ouste.

Depuis la naissance de mon aîné, tu me suis de près, contestant mon intuition et sapant ma confiance en moi. Tu lui donnes trop souvent à manger. Ne sais-tu pas que tu es censée faire une sieste quand le bébé dort ? Et puis tu le prends trop souvent dans les bras. Non, cette fois, tu ne le prends pas assez dans les bras.

Tu n’as jamais cessé de me poursuivre et de me harceler, bien que j’aie toujours fait de mon mieux pour t’ignorer.

Apprends-leur à partager. Ne les étouffe pas. Aide-les à se faire des amis. Appelle son prof. Mais arrête un peu d’appeler son prof ! Quand vas-tu enfin entamer une vraie carrière pour que les gens arrêtent de te demander sans arrêt comment tu t’occupes pendant toute la journée ?! Tu n’as pas honte de ne pas être à la maison pour accueillir tes enfants à leur retour de l’école ?

Ton propre épanouissement est fonction de celui de tes enfants. Alors tu ferais mieux de t’assurer que tous tes enfants soient heureux et épanouis. Tout le temps. Pas d’excuses ni de prétextes. Tu n’y arrives pas ? Cela prouve que tu ne fournis pas assez d’efforts pour y arriver.

En fin de compte, j’ai fini par me rendre compte que tu seras toujours là pour m’accuser, quoi que je fasse.

M’accuser d’en faire trop, pour ensuite m’accuser de ne pas en faire trop.

M’accuser de trop couver mes enfants, pour ensuite m’accuser de ne pas être assez attentive à leurs besoins.

M’accuser pour les choses que je ne leur ai jamais dites, pour ensuite m’accuser pour celles que je leur ai trop souvent répétées.

M’accuser pour les nuits blanches où je me suis inquiétée pour rien, pour ensuite m’accuser pour les jours où j’aurais dû m’inquiéter mais ne l’ai pas fait.

M’accuser pour les moments où j’ai trop pris à cœur leurs soucis, pour ensuite m’accuser pour les fois où j’étais trop distraite pour y prêter attention.

Alors, en cette fête des Mères, je dis adieu à ta voix de culpabilité une bonne fois pour toutes, et j’accueille à ta place la voix de la gratitude. La voix de la sérénité.

Sa voix, à elle, est beaucoup plus agréable à l’oreille que la tienne. Et puis, ses paroles ne me démoralisent jamais.

Chaque enfant est précieux, me chuchote-t-elle. Chaque moment que tu passes avec eux est l’occasion de forger des liens avec eux.

Dès que tu te réveilles le matin, dis merci. Pour toutes ces petites choses qui sont loin d’être insignifiantes. Et pour toutes ces grandes choses qui sont bien plus importantes que tu peux l’imaginer. Pour l’eau. Pour la nature. Pour ta santé. Pour ton couple. Pour ton foyer. Et pour tes enfants.

Remarque la lueur qui brille dans les yeux de tes enfants. Chéris leur rire. Aime-les de tout ton cœur et sois attentive à l’amour qu’ils te portent. Écoute les histoires qu’ils te racontent et puis raconte-leur les tiennes.

N’hésite pas. Fais-en trop pour eux. Prends-les dans les bras plus qu’il n’en faut. Sois toujours attentive à leurs besoins. Remercie le Tout-Puissant aujourd’hui et chaque jour pour le bonheur d’être mère. Et quand tu traverses des moments difficiles, agrippe-toi de toutes tes forces à cette voix positive qui chasse la culpabilité pour la remplacer par la gratitude.

Et puis, une dernière chose, ne te sens surtout pas coupable d’avoir chassé de ton cœur Dame Culpabilité ! Il n’est que trop facile de renouer avec cette voix négative, mais même si c’est le cas, il n’est jamais trop tard pour lui déclarer de nouveau la guerre.

Alors, Adieu Dame Culpabilité. Et joyeuse fête des Mères à nous toutes !

Related Articles

Donnez du pouvoir à votre voyage juif

Inscrivez-vous à l'e-mail hebdomadaire d'Aish.com

Error: Contact form not found.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram