Roch Hachana

5 règles pour commencer l’année en beauté

31/08/2015 | par Yvette Miller

Les secrets de la réussite spirituelle révélés par la science.

À l’approche de Roch Hachana, voici 5 règles pour commencer l’année sur les starting-blocks…

1. Dopons nos capacités

En 1965, les enseignants d’une école de San Francisco reçurent des listes d'étudiants susceptibles d’obtenir de bons résultats scolaires cette année-là. Un psychologue de Harvard, Robert Rosenthal, avait testé tous les enfants, et avait informé les professeurs du potentiel extraordinaire de certains d’entre eux.

À la fin de l'année, les résultats enregistrés par les enseignants corroboraient les pronostics positifs du Dr Rosenthal : les étudiants qui avaient été présentés comme performants avaient effectivement très bien réussi leur année.

Or, ce que les enseignants ne savaient pas, c'est que la liste de noms donnée au début de l'année avait été entièrement établie de manière aléatoire. Aucun test intellectuel ni psychologique n’avait été passé. Chaque enseignant avait reçu une liste de noms arbitraires. Pourtant, la réussite des étudiants était réelle. Pourquoi ? C’est ce que le chercheur appela « l’effet pygmalion » : parce que les enseignants avaient été confiants dans la réussite de leurs élèves et les avaient encouragés en attendant d’eux de bons résultats. Grâce à cela, les étudiants avaient donné le meilleur d’eux-mêmes.

Cette année, tentons de nous considérer comme ces bons élèves et croyons en nous afin de progresser et de réussir dans toutes nos entreprises.

2. Brisons la routine

Quand nous faisons un nouvel apprentissage, nous utilisons notre cortex préfrontal, la partie de notre cerveau en charge de la pensée rationnelle. (Lorsqu’on apprend à conduire par exemple, on ne se disperse pas en conversations inutiles. Nous concentrons toute notre attention sur ce que nous faisons.) Une fois que nous maîtrisons une compétence, cependant, elle est gérée par une autre partie de notre cerveau associée à l'émotion et à la mémoire. (C'est pourquoi la conduite est une seconde nature pour nous, ce qui nous permet de parler ou d'écouter la radio avec une partie de notre cerveau pendant que nous utilisons une autre pour conduire notre véhicule).

Enfin, lorsque nous avons l’habitude d’effectuer un acte, notre cerveau passe en mode « émotion » et produit une sensation de plaisir.

Changer d’environnement brise la routine.

Quand nous sommes dans notre environnement habituel, nous avons tendance à effectuer nos activités de la même manière, de façon routinière. Mais changer d’environnement brise le circuit qui régit, dans le cerveau, ces actes routiniers. Ainsi, quand nos repères changent, il est plus facile de changer nos comportements.

Cette année, envisageons de changer de cadre, réellement. Engageons-nous dans du bénévolat, rejoignons une nouvelle communauté, découvrons de nouvelles personnes : ce sont des moyens de nous hisser au-delà de nos zones de confort, et d’échapper à notre train-train quotidien afin de nous révéler à nous-mêmes, afin de faire peau neuve.

3. Choisissons notre entourage

Les personnes qui composent notre paysage social forment nos propres comportements. Une étude récente a permis de cerner de plus près l’influence de l’entourage : des élèves, transférés dans une nouvelle université, ont modifié nombre de leurs habitudes pour adopter celles de leur nouveau cercle.

Les gens qui nous entourent ont un impact important sur nos habitudes, sur nos modes de vie et nos décisions. Même nos choix les plus intimes peuvent être influencés par ceux de notre communauté au sens large du terme.

Les gens qui nous entourent ont un impact important sur nos habitudes, sur nos modes de vie et nos décisions.

Une autre étude a révélé que lorsqu’on est au courant des détails du divorce d’un ami, on augmente nos propres risques de divorce de 75 %. Le simple fait d’en entendre parler les augmente de 33 %...

Faire partie d’une communauté a également des effets positifs. Il y a deux mille ans, le Sage Rabbi Hillel a souligné l’importance de la communauté dans l’élaboration de nos objectifs et l’affirmation de notre moi. Il a conseillé à ses élèves de « ne pas se séparer de la communauté » (Pirké Avoth 2-5). Nos capacités sont décuplées au contact des autres : l’union ne fait-elle pas la force ?

Cette année, réévaluons notre entourage et nos relations sociales. Demandons-nous si les gens autour de nous partagent notre style de vie et les valeurs auxquelles nous adhérons. Envisageons de renforcer nos liens avec la communauté juive locale, et profitons de tout ce qu’elle a à nous offrir.

4. Passons davantage de temps avec nos proches

Des recherches récentes montrent que passer du temps avec des gens qui nous sont chers influence profondément notre bien-être physique. Dans une étude récente, il est prouvé que les blessures physiques guérissent plus vite pour les personnes qui ont eu des relations étroites et positives avec leur entourage durant leur vie. Une autre étude a révélé que les personnes qui entretiennent des relations suivies avec leurs proches sont plus productives au travail.

#Heureusement, la tradition juive offre une occasion en or de nous réunir durant les repas de Shabbat.

Dans le monde hyperactif d'aujourd'hui, il peut sembler impossible de passer du temps avec ceux que nous aimons. Heureusement, la tradition juive offre une occasion en or de pallier ce problème en ralentissant chaque semaine notre rythme démentiel et en nous donnant la possibilité de nous réunir durant les repas de Shabbat. C’est l’occasion de nous déconnecter de tous nos gadgets, ce qui nous assure des relations humaines de meilleure qualité. Il a également été prouvé que les repas familiaux réguliers permettent d’amoindrir le niveau de stress des parents et des enfants, ainsi que l’addiction à la drogue des adolescents. Pour les enfants, un repas en famille est également synonyme de meilleure santé et de réussite scolaire.

5. Dire merci

Dire merci est l'un des meilleurs moyens que nous avons pour dépasser nos vieilles habitudes et transformer nos vies.

Dans une étude novatrice datant d’il y a un peu plus d'une décennie, le Dr Robert Emmons, de l'Université de Californie, Davis et Michael McCullough de l'Université de Miami, ont demandé à un groupe d’individus d'écrire à propos de leur vie quotidienne, à un second de le faire sur leurs problèmes et à un troisième sur les raisons pour lesquelles ils étaient reconnaissants.

Les résultats de l’étude ont souligné un fait remarquable : les participants qui relatèrent toutes les choses qui leur inspiraient de la reconnaissance modifièrent leur comportement grâce à l’expérience. Ils firent preuve de davantage d’énergie, de détermination, de vigilance, d'attention et d'enthousiasme. Cela s’incarna également par des actes concrets. Ils furent susceptibles d’accomplir des progrès notables dans divers domaines significatifs.

Ce n'est pas seulement écrire notre reconnaissance qui peut avoir de telles conséquences. Les chercheurs constatèrent également que la participation à des activités religieuses, comme la prière ou l’étude, créait également un sentiment de gratitude capable de transformer nos vies.

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