Israel

Les Palestiniens, as du photomontage

14/06/2015 | par Shraga Simmons

Trucages, mises en scène ou recyclage, l’industrie palestinienne du photomontage est devenue le fer de lance de sa propagande anti-israélienne.

Ce n’est pas la première fois que l’on croise de telles photos : un soldat de Tsahal pointant son fusil sur la tempe d’un Palestinien. Aucune légende n’accompagne ce cliché compromettant. Ce soldat s’apprêterait-il à exécuter un Palestinien à bout portant ? En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la photo tourne en boucle via les médias sociaux, alimentant les prétendues chroniques de « l’agression israélienne envers les victimes palestiniennes ».

La toute dernière pantalonnade de Palywood – cette industrie du mensonge consacrée à la production de propagande palestinienne – circule actuellement sur Facebook. Elle montre « un soldat israélien enfonçant la pointe de son fusil dans le cou d’un Palestinien ».

Heureusement, Roï Rahmani, un chargé de veille médiatique alerte, a découvert un autre cliché, dévoilant ces deux mêmes protagonistes en train de poser pour un selfie amical.

Mais au moment où la supercherie éclate au grand jour, la photo originale truquée a déjà causé des dégâts irrémédiables.

En effet, ces images donnent lieu à un « historique des événements » qui, une fois imprimé dans la conscience publique, ne peut quasiment pas s’en déloger. Comme l’explique Hany Farid, professeur à l’université de Dartmouth et expert en photographie digitale, sur le plan neurologique, notre cerveau a tendance à réduire les grandes périodes historiques à certaines images marquantes qui en résument les grandes lignes. C’est le cas de cette légendaire photographie d’une petite fille vietnamienne brûlée au napalm sur la place Tiananmen, ou de ce célébrissime cliché du général de Gaulle arpentant fièrement les Champs Élysées à la libération de Paris.

Tragiquement, ces photos palestiniennes tristement mythiques constituent bien plus qu’un simple délit d’inexactitude ou un habile « coup de com ». Et pour s’en convaincre, il suffit de lire la réaction à chaud de cette femme palestinienne qui, en découvrant le (faux) témoignage d’une « atrocité israélienne » s’exclama : « Nous n’oublierons jamais ce massacre qui me rappelle les horreurs de la Shoah. Nous veillerons à ce que nos descendants ne l’oublient jamais. »

Les campagnes de propagande

L’industrie du montage photographique s’inscrit dans une stratégie bien huilée de diabolisation d’Israël face aux médias.

Difficile d’oublier la photo ultra médiatisée de ce « soldat israélien » piétinant une fillette palestinienne tout en pointant son fusil en sa direction. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour découvrir le pot-aux-roses : ce cliché avait été pris au royaume du golfe persique du Bahreïn lors d’un spectacle de théâtre de rue anti-israélien. Mais les propagandistes anti-israéliens avaient habilement tronqué la photo (médaillon jaune) pour prouver à tous la « brutalité israélienne ».

Comme l’a si justement écrit Mark Twain : « Un mensonge bien raconté est immortel. » Et le danger de ces images montées de toutes pièces est bien réel. Tout comme ces accusations de crimes rituelles qui se soldèrent par des sanglants pogroms à travers toute l’Europe, ces images s’impriment dans la tradition palestinienne, fomentant une atmosphère de méfiance qui subsistera pendant des décennies, sapant les efforts de tous ceux qui aspirent à une coexistence pacifique.

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