Développement Personnel

6 techniques pour déstresser

24/03/2014 | par Slovie Jungreis-Wolff

Un rien vous tourmente ? Vous êtes en état d’anxiété permanent ? Voici quelques conseils essentiels pour retrouver le contrôle de votre vie.

Le stress est un élément incontournable de notre vie quotidienne. Mais quand la pression devient trop forte, paralysante, et nous cause des problèmes de santé et des difficultés personnelles, il est temps de réagir ! Nul n’ignore que le stress peut entraîner des maladies cardiaques, des problèmes d'estomac, des ulcères, des dépressions et bien des problèmes relationnels. Le simple fait de lire cette phrase peut d’ailleurs suffire pour nous donner les chocottes !

Souvent, nous avons une idée anxiogène en tête, et nous ressentons immédiatement ce pincement au ventre caractéristique. Nous n'arrivons pas à réfléchir clairement. Le stress nous empêche même de dormir.

Que pouvons-nous faire pour changer les choses ?

Au lieu de laisser le stress contrôler nos réactions, essayons de reprendre les rênes de notre vie. Nous pourrons alors éliminer des tensions inutiles et mieux gérer ces pressions auxquelles nous sommes assujettis. Voici quelques conseils pratiques pour y parvenir :

1. DÉBRANCHE, DÉBRANCHE, DÉBRANCHE TOUT !

Nos esprits sont ailleurs ; une fois de plus submergés par l'envie de vérifier notre BlackBerry ou notre iPhone.

Nous vivons dans un état permanent de congestion mentale. Nous n'arrivons pas à nous entendre penser. Nous nous rendons à un mariage, à une fête de fin d’année, à un repas de famille ou en vacances dans un bel endroit, mais nous n'y sommes qu'à moitié. Nos esprits sont ailleurs ; une fois de plus submergés par l'envie de vérifier notre BlackBerry ou notre iPhone. Cet état de diversion permanente fait qu'il devient impossible de fonctionner sereinement.

Du coup, nous écoutons notre conjoint et nos enfants à demi-oreille, nous nous engageons dans notre activité professionnelle à demi-œil, et le pire, nous menons toute notre vie à demi-cœur. La tension qui naît de cet état d'alerte permanent a une incidence réelle sur notre santé et ne nous laisse pas le loisir de profiter pleinement de la vie.

Dans l'Éthique des Pères (Pirkei Avot) il est écrit : « Dans toute ma vie, je n'ai rien trouvé de meilleur que le silence ». Commençons par dégager quelques instants quotidiens pour regagner notre paix et notre calme intérieur en nous déconnectant momentanément de tous ces gadgets qui ont envahi notre vie. Ou pour reprendre les paroles de la célèbre chanson de France Gal, d’une actualité toujours surprenante : « Débranche, débranche, débranche tout ! Revenons à nous ! »

2. METTEZ LE HOLÀ À L'AUTO-DÉNIGREMENT

Une grande partie de notre stress est le reflet de l'image (négative…) que nous avons de nous-mêmes. Quand nous nous envoyons des signaux internes négatifs, et nous rabaissons à nos propres yeux, nous nous distançons de notre être intime et donnons un sérieux coup à notre estime personnelle. Nous prenons ainsi le risque de devenir notre pire ennemi.

« J'arrive pas à croire que je suis aussi stupide. »

« Mais qu'est-ce qui m'a pris d'entamer ce projet ? Je n'y arriverai jamais ! »

« Et voilà, j'ai vraiment tout foiré cette fois. Je suis fichu. »

Ce genre de propos auto-négatifs doivent être bannis de notre lexique car ils ne font qu’exacerber notre stress. Efforçons-nous de les remplacer par des pensées positives et nous commencerons peu à peu à regagner confiance en nous.

Et si d'aventure nous chutons à nouveau en commettant une erreur, ayons le courage de remonter immédiatement en selle pour repartir de plus belle. Cela, c’est de la vraie force.

3. STOP À LA POLITIQUE DE L’AUTRUCHE

Nous sommes parfois amenés à affronter des problèmes qui nous paraissent si écrasants qu’il nous semble tout bonnement impossible de les relever. Alors nous les repoussons, nous les remettons au lendemain. Et puis vient le lendemain, mais là encore, c’est la politique de l’autruche. Or remettre à plus tard le traitement d'une situation délicate ne rime à rien, si ce n'est à nous inquiéter davantage. Nous nous tournons et retournons dans notre lit toute la nuit, en échafaudant toutes sortes d'hypothèses, qui ne font qu'amplifier notre angoisse face au sujet. Nous suffoquons d'inquiétude dès la tombée de la nuit.

En réalité, un problème peut s'aggraver parce qu'il est réglé tardivement. La plupart des problèmes ne sont pas aussi terribles qu'on l'imagine. Et même si l'on croit que la situation est insurmontable, on peut au moins essayer de faire quelques petits pas dans la bonne direction, et s'en sentir renforcé. Lorsque nous faisons un effort pour affronter nos peurs, nous nous sentons automatiquement moins accablés. Et nous pouvons même être surpris de trouver une solution relativement rapidement alors que nous ne pensions pas arriver à démêler la situation.

4. GARDEZ LA FORME

C'est un commandement de la Thora que de veiller à notre santé et au bon maintien du corps que Dieu nous a confié. Or le stress nous vide de notre énergie vitale. Du coup, nous nous réfugions dans les glucides et autres matières grasses pour reprendre des forces le plus vite possible. Exemple de situation type : lire debout devant un congélateur ouvert, avec une timbale de Hagen Daaz dans la main. Or plus vite nous nous "rechargeons", plus vite nous nous épuisons. Au lieu de faire ripaille le soir et nous réveiller avec des kilos et des regrets supplémentaires, faisons de l’exercice ! Préférons les escaliers à l'ascenseur. Sortons faire une promenade, un jogging ou même une petite danse dans le salon. Lorsque nous faisons de l'exercice, notre corps produit des endorphines. Or ces derniers sont des boosters d'humeur naturels qui aident à réduire sensiblement les niveaux de stress. Toute activité physique, même modeste, a son importance et peut nous aider à rester en bonne forme.

Prenons le temps de faire du sport et des activités qui nous plaisent.

Il faut également ménager du temps pour les activités qui nous plaisent et nous divertissent : écouter de la musique, faire de la bicyclette, assister à une conférence ou à des cours. Dans le même esprit, il convient de se fixer quelques précieux instants quotidiens pour la réflexion personnelle et la prière.

 

5. VOIR LA MOITIÉ PLEINE DU VERRE

Au bout du compte, si l'on veut bien être honnête avec soi-même, tout ne va pas si mal dans notre vie. Bien sûr, l'être humain est ainsi fait qu'il a tendance à s'attacher au côté sombre des choses, et à se laisser aller à la déprime.

"Mes beaux-parents débarquent ce week-end, ça me prend la tête !"

"Les enfants m'ont rendu dingue dans la voiture dimanche dernier. Je ne les supporte plus."

"Le bébé a pleuré toute la nuit dernière. Je sens que je vais m'écrouler."

OK, mais tout cela signifie que j'ai au moins une famille qui m'entoure !

"Mon boss est toujours sous pression, une vraie cocotte-minute !"

Ce qui veut dire que j'ai un job…

Tout dépend de l'angle de vue que l'on porte sur la situation. Choisit-on de se focaliser sur la moitié pleine du verre d'eau, ou de rester un pleurnichard invétéré ?

Or plus nous nous plaignons, plus nous nous sentons stressés.

En définitive, notre sentiment de bonheur et notre sensation de bien-être dépendent de nous-mêmes.

6. S'OUVRIR AUX AUTRES

C'est une erreur fondamentale de se couper de ceux qui se soucient de notre bien être. On peut se sentir submergé, même honteux de notre état, et ne pas saisir la main tendue de ceux qui nous aiment et nous proposent leur aide. Or il ne faut en aucun cas nous replier sur nous-mêmes. Parce qu'ensuite, on se réveille un beau jour et l'on se demande où sont passés tous nos proches et pourquoi le téléphone ne sonne plus. Je ne parle pas des milliers "d'amis" qui s'amoncellent sur Facebook. Je parle d'un ami réel, ou d'un membre de la famille, qui serait capable de traverser les océans pour nous, qui ressent notre douleur comme si c'était la sienne, qui partage nos souffrances. Même si l'on se retrouve complètement isolé(e), on retrouvera la joie de vivre, mais quel dommage de perdre en chemin ceux qui nous aiment et veulent nous soutenir.

Si nous nous focalisons sur nos problèmes 24h/24 et 7j/7, nous laissons le stress contrôler notre existence. Personne n'est parfait et personne ne peut mener une vie idéale. Il faut se fixer des ambitions raisonnables tout en sachant que leur réalisation effective dépendra des multiples aléas de la vie. Lancez-vous des challenges que vous pourrez relever. Ne vous tracassez pas avec ce qui ne dépend pas de vous.

Et pour conclure avec une belle prière attribuée au Rabbi Nahman de Breslev : « Mon Dieu, donne-moi le courage de changer ce qui peut l'être, la force de supporter ce qui ne peut pas être changé, et la sagesse de savoir distinguer entre les deux. »

Related Articles

Donnez du pouvoir à votre voyage juif

Inscrivez-vous à l'e-mail hebdomadaire d'Aish.com

Error: Contact form not found.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram