Perles de Torah

Une chance sur deux

A’haré-Mot-Kédochim (Lévitique 16-20 )

Une réflexion pratique sur la section hebdomadaire de la Torah.

La Parachat A’haré Mot évoque le service de Yom Kippour dans le Saint Temple de Jérusalem. L’un des moments les plus dramatiques se produisait lorsque deux boucs étaient apportés au Temple : un tirage au sort était effectué pour déterminer quel bouc serait offert sur le saint autel, et lequel serait précipité du haut d’un rocher rocailleux – en tant que « bouc-émissaire » d’origine.

Le Talmud explique que ces deux boucs devaient être exactement identiques en apparence, en taille, et en valeur. Rien d’apparent ne devait les distinguer. Et tout était décidé par tirage au sort – le bouc avait une chance sur deux de devenir une offrande sainte, ou de trouver une mort effroyable.

Les Cabalistes expliquent que cette cérémonie symbolise l’idée de notre propre libre arbitre. À chaque moment donné, nous avons toujours une chance sur deux d'opérer le bon choix. Fort probablement, personne d’entre nous n’éprouve un désir réel de commettre un meurtre. Et d’un autre côté, il est peu vraisemblable que nous soyons prêts à tout abandonner pour aller sauver des enfants affamés en Afrique. Nos vrais choix sont confinés à un point spécifique, où de manière réaliste, nous sommes invités à aller soit d’un côté soit de l’autre, à 50/50.

Par voie de conséquence, personne n’est ni intrinsèquement vertueux ou mauvais. À chaque moment, nous choisissons d’être – pour ce moment précis – vertueux ou pervers, d’évoluer ou de stagner. Ensuite, la somme de tous ces « moments » est ce qui définit notre niveau spirituel et moral.

Le Rav Hirsch explique que le fait d’intérioriser l’idée des deux boucs est en soi une manière de nous élever. Car bien que le libre arbitre nous confère un énorme pouvoir, si nous ne réalisons pas que nous avons ce pouvoir, nous laisserons les décisions « se prendre toutes seules », sans avoir recours activement à notre libre arbitre.

Le Talmud l’affirme : plus que le don du libre arbitre, le fait que D.ieu nous ait avertis que nous disposons du libre arbitre est plus important. En effet, comme nous l’apprenons des deux boucs, ce moment de choix peut marquer la différence même entre l’évolution et la stagnation… entre la vie et la mort.

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