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Rachel Frankel au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

24/06/2014 | par Aish.fr

« Je m’appelle Rachel Frankel et je vis en Israël. Je suis venue ici en tant que mère. Il a douze jours, mon fils Naftali et deux autres adolescents, Eyal Ifra’h et Guil-Ad Shaer, dont les mères sont assises ici derrière moi, ont été kidnappés alors qu’ils venaient de quitter leur école et rentraient à la maison. Et depuis, nous n’avons rien entendu, aucune nouvelle, aucun signe de vie. »

C’est en ces termes poignants que Rachel Frankel a ouvert son discours devant l’assemblée générale du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, à Genève. D’une voix tremblante mais déterminée, elle a décrit le cauchemar qu’elle-même et les deux autres mamans des adolescents enlevés vivent depuis vendredi dernier.


« Le pire cauchemar de toute mère est d’attendre indéfiniment le retour de son fils à la maison. »

« Avec votre permission, j'aimerais vous en dire davantage sur nos enfants. Mon fils Naftali a 16 ans. Il est passionné de guitare et de basketball. C’est un bon élève, et un bon enfant – un mélange de sérieux et de sympathie. Eyal adore le sport et la cuisine. Quant à Gilad, c’est un chef pâtissier en herbe, qui adore le cinéma.

Mon fils m’a envoyé un texto me disant qu’il était en route pour la maison, et depuis il a disparu. Le pire cauchemar de toute mère est d’attendre indéfiniment le retour de son fils à la maison.

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude pour les vagues de prières, de soutien et d’énergie positive, qui affluent en provenance du monde entier.

Profitant de ma présence dans cette assemblée, je tiens à remercier le Secrétaire général de l’ONU pour avoir condamné l’enlèvement de nos garçons, exprimé sa solidarité avec les familles, et appelé à leur libération immédiate.

Et puis je remercie la Croix-Rouge internationale pour avoir déclaré sans ambages que le droit international humanitaire interdit la prise d’otages, ainsi que pour avoir exigé la libération immédiate et inconditionnelle de nos garçons.

En même temps, je suis persuadée que beaucoup plus peut être fait – et doit être fait – par beaucoup de personnes. C’est pourquoi, nous trois mères, sommes venues ici aujourd’hui – devant les Nations Unies, et devant le monde – demander à chacun de faire tout son possible pour ramener nos garçons.

Monsieur le Président, c’est mal d’enlever des enfants, garçons ou filles innocents, et de les utiliser comme des instruments dans quelque combat que ce soit. C’est cruel. Ce conseil est chargé de protéger les droits de l’Homme. J’aimerais vous poser une question : n’importe quel enfant n’a-t-il pas le droit de rentrer chez lui en toute sécurité à son retour de l’école ?

Nous souhaitons simplement leur retour dans nos maisons, dans leurs lits. Nous souhaitons juste les embrasser de nouveau. Merci, Monsieur le Président. »

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