Israel

10 mythes sur la guerre de Gaza

03/08/2014 | par Yvette Miller

Les dix plus gros mensonges qui circulent sur Israël et ce que vous devez à tout prix savoir pour leur tordre le cou.

On dit que la toute première victime de la guerre est la vérité. Voici les 10 plus gros mensonges sur Israël qui ont circulé durant les dernières semaines, et la vérité qui se cache derrière. Ce n’est qu’en rétablissant les faits tels qu’ils sont que l’on peut espérer une solution réaliste au conflit.

(1) C’est Israël qui a déclenché cette guerre en utilisant comme prétexte le meurtre des trois adolescents.

Durant la première moitié de 2014, avant le début des hostilités, le Hamas lança près de 200 roquettes sur des civils israéliens. Quand les trois adolescents israéliens furent brutalement enlevés, Israël se mit à leur recherche en Cisjordanie, et finit par les retrouver morts. Pour détourner l’attention générale de la responsabilité du Hamas, ce dernier lança des centaines de roquettes sur l’ensemble du territoire israélien, obligeant 80 % de la population israélienne à se réfugier dans des abris anti-bombes.

Israël réagit en s’attaquant aux sites de lancement des roquettes, et découvrit au passage un vaste réseau de tunnels qui, selon le Hamas, était destiné à une gigantesque opération d’enlèvement et d’assassinat de Juifs.

(2) Ce n’est qu’en combattant qu’Israël que le Hamas peut garantir un meilleur avenir pour son peuple.

Si le Hamas désirait sincèrement garantir un meilleu avenir pour son peuple, il ne se serait pas emparé violemment du pouvoir de la bande de Gaza en 2006, ni il n’aurait supprimé les futures élections. Au lieu de cela, le Hamas emprisonne ou tue ses opposants politiques en toute impunité. La « milice morale » du Hamas punit les femmes qui fument ou portent des vêtements jugés indignes de l’Islam comme des jeans et des T-shirts. Les meurtres d’honneur de femmes sont punis avec très peu de sévérité, et ne donnent lieu qu’à une peine de prison de 6 mois seulement.

Il faut un million de dollars, des tonnes de béton et un an de travail pour construire un tunnel allant de Gaza à Israël. Or au cours des deux dernières semaines, Israël a découvert plus de trente de ces tunnels. Ce sont donc des dizaines de millions de dollars qui, au lieu d’être employés pour le bénéfice des citoyens de Gaza, ont été dilapidés dans la lutte contre Israël.

Si le Hamas désirait sincèrement offrir un meilleur avenir aux Gazaouis, il n’aurait pas boudé la recherche et le développement en faveur de la terreur et de la dictature. En 2005, quand Israël retira tous ses soldats et citoyens de Gaza, le Hamas et d’autres pillards détruisirent 3 000 serres offertes par des juifs américains, offrant un triste symbole de la terreur et de la corruption du Hamas.

(3) Le Hamas s’efforce de minimiser les pertes de civils palestiniens.

Au lieu de minimiser les pertes de civils palestiniens, le Hamas semble les courtiser. La preuve, il a lancé des milliers de missiles sur Israël depuis des zones situées à proximité voire à l’intérieur même d’écoles, de mosquées, d’hôpitaux et de bâtiments résidentiels. Loin de construire des abris anti-bombes pour protéger sa population comme l’a fait Israël, le Hamas utilise sciemment sa population comme boucliers humains.

(4) Le pourcentage des victimes civiles palestiniennes est alarmant.

Le Hamas prétend que 75% des personnes tuées lors du conflit actuel sont des civils. Or un rapport israélien a découvert que l’écrasante majorité de ces victimes, à savoir deux tiers, sont des hommes âgés de 18 et 60 ans, en dépit du fait qu’ils ne représentent que 20 % de la population de Gaza.

Pendant le bref cessez-le-feu humanitaire du 24 juillet, le Hamas exécuta sans procès préalable 25 individus accusés d’espionnage pour le compte d’Israël. Ces 25 morts ont été ensuite ajoutés à la liste des personnes tuées par Israël, et glorifiés comme des « martyrs ». Pour reprendre les paroles de Bassem Eid, le Groupe palestinien de surveillance des droits humains, les victimes palestiniennes « servent les intérêts du Hamas. »

(5) Israël viole le droit international.

L’organisme Human Rights Watch a accusé Israël de « violer le droit de la guerre » et l’ONU a ouvert une enquête s« les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l'homme et des libertés fondamentales » par l'armée israélienne.

En cas d’attaque de cibles militaires légitimes situées en zone civile, le droit international impute l’entière responsabilité de toutes pertes civiles aux combattants qui s’y sont introduits à tort. (The Conduct of Hostilities Under the Law of International Armed Conflict, Cambridge University Press, 2004)

Face aux attaques de roquettes tirées depuis des zones civiles, l’armée israélienne a pris des mesures sans précédent pour limiter les pertes humaines : appels sur les portables des civils situés à proximité ou au sein des cibles visées pour les prévenir d’une attaque imminente, largage de tracts d’avertissement en arabe, et bombes sonores.

Craignant que ces précautions réduisent les pertes de civils dans son camp, le Hamas a obligé les Gazaouis à servir de boucliers humains pour protéger les nombreuses rampes de lancement dissimulées dans des domiciles privés.

(6) L’offensive israélienne est disproportionnée.

Le Brésil a rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv pour protester contre ce qu’il a appelé « l’usage disproportionné de la force par Israël » en réponse aux roquettes du Hamas et aux tunnels de la terreur. Mais la proportionnalité ne se mesure pas en termes de bilans humains dans chacun des deux camps : parce qu’il a investi dans la construction d’abri anti-bombes à l’usage de ses citoyens, dans le financement d’un dispositif anti-roquettes pour protéger ses villes, Israël a garanti la protection de sa populations. Doit-on le lui reprocher ?

Au cours de la deuxième guerre mondiale, 360 000 civils français, 67 000 civils anglais et 12 000 civils américains furent tués, contre un million de pertes civiles dans le camp nazi. La responsabilité de ce lourd bilan humain incombe bien évidemment aux Nazis qui ont déclenché cette guerre. Plus récemment, en 2004, durant le soulèvement de Fallouja en Iraq, les États-Unis ont tué 800 civils et détruit 9 000 foyers. Y a-t-il eu des plaintes pour « usage disproportionné de la force » ?

Comme l’a résumé le colonel britannique Richard Kemp, ex-commandant en chef des forces britanniques en Afghanistan : « L’armée de défense d’Israël a fait plus pour la sauvegarde des droits des civils en zone de combat que toute autre armée dans l’histoire des guerres ! »

(7) Le Hamas est une organisation humanitaire.

Le Hamas se targue d’être une « organisation humanitaire », mais il est tout sauf cela. Alors que les citoyens de Gazas souffrent d’un fort taux de chômage doublé d’une très faible croissance économique, les dirigeants du Hamas font des profits indécents en imposant des taxes exorbitantes sur les transactions commerciales ainsi qu’en détournant sans scrupules l’aide humanitaire internationale. Ismaël Haniyeh, le dirigeant du Hamas, possède de nombreux biens immobiliers à travers Gaza et en 2010, il a déboursé 4 millions de dollars pour acquérir une résidence en bord de mer au Liban. Quant à son bras droit, Khaled Meshal, il est à la tête d’un fonds de 2,6 milliards de dollars, versés au Hamas par les gouvernements du Qatar et de l’Égypte.

Si le Hamas luttait véritablement pour les droits des citoyens palestiniens ordinaires, il tiendrait des élections, il garantirait le respect des droits humains et arrêterait de poursuivre ses opposants politiques. Mais il a choisi de vouer son existence à semer la terreur.

(8) Tout ce que souhaite le Hamas c’est de vivre en paix.

Les dirigeants de Gaza prônent la violence, autorisant le Djihad islamique à organiser des « camps d’été du terrorisme » où dès l’âge de 6 ans, les enfants apprennent à haïr Israël et se forment au kidnapping de soldats. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a qualifié les tirs incessants du Hamas sur les civils israéliens de « violation du droit international. »

La charte du Hamas appelle à la destruction d’Israël et à la mort des Juifs de par le monde : « Le plan sioniste n’a pas de limites après la Palestine » et « notre lutte contre les Juifs est très étendue jusqu’à ce que l’ennemi soit vaincu. » Il est donc évident que, s’il en a l’occasion, le Hamas cherchera à infliger des pertes massives en Israël et chez les Juifs. Face à cette menace existentielle, Israël n’a pas d’autre choix que de s’efforcer de démilitariser le Hamas et de détruire ses tunnels.

Ironie du sort, en 2013, au moment même où le chef du Hamas Ismaël Haniyeh se félicitait publiquement de l’achat de nouvelles roquettes capables d’atteindre Tel Aviv, sa propre petite fille se faisait soigner à l’hôpital pédiatrique Schneider, situé aux abords de cette même ville.

(9) Israël est responsable de tous les blessés à Gaza.

Bon nombre de roquettes tirées par le Hamas ont atterri à Gaza même, touchant des cibles palestiniennes. Mais ces tirs sont ensuite imputés à Israël, comme les blessés civils qui s’ensuivent. Un cas très médiatisé est le bombardement d’une école dirigée par l’ONU le 24 juillet qui a causé 16 blessés. Israël nie catégoriquement avoir bombardé cette école en présence de civils, preuves vidéo à l’appui.

Quatre jours plus tard, neuf enfants et un adulte furent tués lors du bombardement de l’hôpital Al-Shifa et du camp de réfugiés Al-Shati. L’armée israélienne a aussitôt expliqué que c’était le Hamas qui, en voulant tirer des roquettes sur Israël, avait raté ses cibles et touché l’hôpital et le camp des réfugiés.

En outre, au moins 160 enfants palestiniens furent tués en construisant le vaste réseau de tunnels terroristes du Hamas.

(10) Israël occupe Gaza, prive sa population d’aide humanitaire et commet un génocide.

Israël n’occupe en aucun cas Gaza, puisqu’il s’en est entièrement désengagé lors du retrait unilatéral de 2005. Malgré les milliers d’attaques de roquettes et de missiles en provenance de la bande de Gaza, Israël continue de laisser transiter des tonnes de fournitures médicales, de denrées alimentaires, de biens humanitaires et de carburant, et ce, même durant la présente crise.

En dépit de la guerre, Israël a laissé le point de passage Kérem Shalom ouvert, permettant un transit régulier d’aide humanitaire vers Gaza, ainsi qu’un libre-accès à l’aide humanitaire au point de passage d’Erez, au nord de Gaza. L’armée israélienne y a aussi ouvert un hôpital de campagne qui traite les Palestiniens de Gaza. Ces deux points de passage subissent les attaques incessantes des forces du Hamas.

S’il est vrai que de nombreux Gazaouis souffrent d’une pénurie d’approvisionnement, plusieurs indices laissent entendre que le Hamas exacerbe sciemment la crise pour alimenter la propagande anti-israélienne, tout en se rabattant sur un marché noir florissant qui génère des profits juteux.

Bientôt, Gaza sollicitera l’aide humanitaire internationale pour obtenir des cargaisons de béton en vue de sa « reconstruction ». Dans le passé, ce béton a servi à la construction des tunnels terroristes. Les agences humanitaires vont-elles à nouveau se laisser berner ?

Si Israël perpètre un génocide, il s’en sort terriblement mal. Où sont les camps de travaux forcés ? Où sont les massacres nocturnes ? Il est difficile de réconcilier la notion d’ « Israéliens génocidaires » avec ces quelques 1000 palestiniens, pour la plupart des combattants, tués dans les affrontements. Deux tiers du judaïsme européen furent décimés par les Nazis ? Cela, c’est bel et bien du génocide. 800 000 Tutsis (7 sur 10) tués au Rwanda ? C’est bel et bien du génocide.

Israël a dû faire face à des choix difficiles à Gaza et s’est efforcée à chaque fois de minimiser les pertes humaines, de protéger ses citoyens et d’assurer un meilleur avenir à l’ensemble de ses citoyens – Juifs ou Arabes – dans la région.

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