Israel

Un Musulman en terre promise

16/06/2013 | par Tashbih Sayyed

Lors d’un voyage en Israël, un journaliste musulman constate de visu l’étendue des mensonges proférés à l’encontre de ce pays.

Je pris place dans l’avion d’EL AL, vol LY 0008 en partance pour Tel-Aviv le 14 novembre 2005 avec ma femme, Kiran. Tandis que nous nous installions, mon esprit était occupé à trier et retrier la liste des choses que je voulais faire à notre arrivée. Je voulais utiliser ma première visite en Israël pour m’imprégner de cet esprit juif, volontaire et résilient, qui refuse de céder aux forces du mal, malgré des milliers d'années d'antisémitisme. Ce n'était pas tant les sacrifices suicidaires d'Israël sur lesquels je voulais enquêter, mais davantage sur les fondements de la détermination israélienne à vivre en paix.

Je voulais évoquer de nombreux sujets avec les Israéliens mais surtout celui qui m’intriguait le plus : leur réticence à prendre des mesures pour lutter contre la presse négative qui continue à les dépeindre comme les méchants. Je pouvais comprendre assez bien les raisons qui poussent les médias, généralement assez raisonnables et fidèles dans les faits qu’ils transmettent, à délibérément ignorer toute règle d’éthique journalistique lorsqu’il s'agit d'Israël. Je ne pouvais pas comprendre en revanche la réticence d'Israël à contrer de manière efficace cette mauvaise presse. La partialité des médias contre Israël m'a rappelé la presse allemande durant le nazisme qui était à la solde du ministre de la propagande d'Hitler, Joseph Goebbels : tous les mots haineux possibles furent utilisés pour décrire les Juifs. Tout comme la presse allemande, qui refusa d'imprimer l‘atroce vérité sur les camps de la mort d’Europe ou prétendit qu’il ne s’agissait que d’une exagération, les médias aujourd'hui ignorent de la même manière le terrorisme arabe. Je voulais voir si les allégations des médias reposaient sur un certain fond de vérité lorsqu’ils affirmaient qu'Israël était un Etat d'apartheid, discriminatoire et antidémocratique.

L’image que je me faisais de l'Etat juif fut confirmée par le formulaire d'inscription que je devais remplir avant d'atterrir à Tel-Aviv : il n’y figurait aucune mention « religion » à compléter, contrairement à la loi en vigueur au Pakistan.

Il m’était impossible de concevoir un véritable Etat juif qui soit anti-démocratique car les concepts démocratiques avaient toujours fait partie de la pensée juive et découlaient directement de la Torah. Thomas Jefferson écrivit dans le Préambule de la Déclaration d'Indépendance, que tous les hommes sont créés égaux, qu'ils sont dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Il faisait essentiellement référence à la Torah qui dit que tous les hommes sont créés à l'image de Dieu. J'étais donc convaincu qu'Israël ne pouvait pas être raciste ou discriminatoire puisque les préceptes du pays se basent sur l’alliance entre Dieu et les Israélites, par laquelle les deux parties acceptent devoirs et obligations, mettant l’accent sur la notion d’un pouvoir établi par le consentement des deux parties et non par la tyrannie du plus fort.

L’image que je me faisais de l'Etat juif fut confirmée par le formulaire d'inscription que je devais remplir avant d'atterrir à Tel-Aviv : il n’y figurait aucune mention « religion » à compléter, contrairement à la loi en vigueur au Pakistan. En outre et contrairement à l'Arabie Saoudite, aucun personnel de l'immigration israélienne n’exigea que je présente un certificat de religion.

Tandis que l’avion d'El Al s'approchait de la Terre Promise, je continuais à feuilleter la liste des accusations portées systématiquement contre Israël par ses ennemis.

Les Israéliens vivent dans un état perpétuel de peur.

Israël est antidémocratique.

Les citoyens arabes musulmans d'Israël ne bénéficient pas des mêmes droits.

Les Israéliens vivent dans un état perpétuel de peur:

De Tel Aviv à Tibériade, de Jérusalem à Jezréel, en passant par les hauteurs du Golan jusqu’à la frontière de Gaza, je n'ai pu constater la moindre trace de peur. En fait, les gens se sentaient tellement en sécurité qu'aucun des magasins, stations-service, marchés, ou immeubles dans lesquels nous sommes allés, et dans lesquels tous savaient que nous étions musulmans, n’a jugé nécessaire de nous fouiller ou de nous interroger. Cela fut encore plus évident lorsque Kiran et moi sommes allés un soir nous promener sur la rue Ben Yehuda à Jérusalem. Elle était bondée de gens de tous âges. Le sol vibrait tant la musique etait omniprésente et des jeunes gens, filles et garçons, étaient tellement occupés à bien s'amuser qu'ils ne prenaient même pas la peine de regarder ce qu’il se passait autour d’eux. Les touristes étaient occupés à marchander et la foule semblait palpiter au rythme de la musique.

Je ne pouvais pas m'empêcher de comparer le sentiment de sécurité régnant en Israël avec l’atmosphère d’inquiétude qui existe dans les pays musulmans. En Indonésie ou en Iran, sans parler de l'Afghanistan et de l'Arabie saoudite, les gens vivent dans l’incertitude, rien n’est acquis. A Islamabad, capitale du Pakistan et à Karachi, ville portuaire, on m’a sans cesse conseillé de ne pas faire de gros achats en public car cela me désigne comme victime potentielle en encourageant les voleurs. Je n'ai entendu parler ni de viols ni de crimes d'honneur ni de hold-up en Israël. Bien qu’ils existent, ils ne sont pas pour autant omniprésents et ne constituant pas une menace quotidienne, ils ne pèsent pas sur la vie des gens.

Israël est antidémocratique:

L’absence de libertés démocratiques dans toute société me sensibilise peut-être plus que la moyenne, du fait que je sois Musulman. Or, je ne crois pas que quelqu’un puisse nier qu'Israël est une démocratie, si ce n’est un antisémite convaincu. La démocratie en Israël est proportionnelle et représentative, mais toute coalition démocratique, bien que nécessaire pour faire entériner des décisions, a aussi un revers de médaille.

J'ai vraiment essayé de trouver un état musulman qui soit une vraie démocratie et dans lequel il est accordé aux minorités religieuses les mêmes droits démocratiques, sans succès.

Nous avons fait connaissance, dès le premier jour de notre séjour, à Césarée, avec la démocratie israélienne. L'air était chargé de débats politiques et de discussions commentant l’actualité. La composition du nouveau gouvernement, les nouvelles données des nouveaux partis, leurs conséquences étaient sur toutes les lèvres et remplissaient les halls d'hôtel, remettant au 1er plan les problèmes posés par la nécessité d'avoir des coalitions démocratiques. « Le but d'une société israélienne libre et démocratique est de parvenir à un compromis satisfaisant, mais souvent les résultats s’avèrent loin d'être satisfaisants, surtout pour la majorité. Cela implique des coalitions et une unité qui sont aussi les garants de tout abus éventuel des droits des minorités. C’est un meilleur système que le système américain représentatif, qui lui, s’apparente davantage à une démonstration de puissance et une préservation d’intérêts particuliers. Aux États-Unis, la démocratie ne s’applique qu’à une poignée d’individus. En Israël, la démocratie s’applique pour tous ».

J’ai vraiment essayé de trouver un état musulman qui soit une vraie démocratie et dans lequel il est accordé aux minorités religieuses les mêmes droits démocratiques, sans succès. La carte du monde musulman est trop encombrée de rois, de despotes, de dictateurs, de démocrates de pacotilles et d’autocrates théocratiques. La persécution des minorités est un des éléments essentiels du comportement social islamiste. Mais ici, protégés par les principes démocratiques d'Israël, les citoyens arabes musulmans d'Israël jouissent de tous les droits et privilèges accordés à tout citoyen israélien. Lorsque les premières élections à la Knesset eurent lieu en février 1949, les Arabes israéliens obtinrent le droit de vote et le droit d'être élu tout comme un Juif israélien. Aujourd'hui, tous les droits civils et politiques sont accordés sans discrimination aux citoyens arabes d'Israël, leur faisant bénéficier d’une pleine participation dans la société israélienne. Ils sont ainsi actifs dans la vie sociale, civique et politique israélienne et sont représentés au Parlement d'Israël, au Service des Affaires Etrangères et dans le système judiciaire.

La foi d’Israël dans la démocratie explique aussi son refus de répondre au terrorisme islamiste par la violence. Je suis conscient des faiblesses humaines qui permettent à la colère de subjuguer les meilleures intentions, mais malgré cela, je ne pus trouver des Israéliens dont les actions auraient été motivées par une vengeance contre leurs compatriotes arabes. Mon expérience de Musulman a également contribué à toujours m’attendre au pire dans le comportement humain ; les Musulmans déchainent la terreur, sous l'influence d’un Islam radical, contre les non-Musulmans, même si les pensées ou actions antimusulmanes dont on les accuse, s’avèrent sans fondement.

A mes yeux, résister aux atrocités que l’on vous inflige, lutter pour ne pas qu’elles vous entrainent dans un cycle d’émotions vengeresses, nécessite tout simplement de faire un effort surhumain. D’après mon expérience des sociétés musulmanes, les minorités n’y sont jamais gratifiées du bénéfice du doute. La haine des islamistes radicaux envers les non-Musulmans et les explosions de violence contre les minorités religieuses, sont plus la norme que l'exception. J’ai personnellement subi, en tant que Musulman non-Wahhabite, leurs réactions barbares et fus témoin de la persécution dont souffrent Chrétiens, Hindous et autres minorités, persécution qui ne repose sur rien, si ce n’est de faux prétextes. Si les Wahhabites en Arabie Saoudite peuvent se permettre de condamner un enseignant à 40 mois de prison et 750 coups de fouet pour le simple crime d’avoir fait l'éloge des Juifs, alors, il ne semble pas si démesuré de la part des Israéliens de punir des Palestiniens pour avoir jeté des pierres sur les fidèles au Mur Occidental ou pour avoir mis le feu au tombeau de Joseph.

Mais même dans de tels cas, les Israéliens ont prouvé au monde que ce n’était pas là la solution. En dépit de provocations quotidiennes, ils ont réussi à ne pas descendre au même niveau de dépravation de leurs ennemis arabes. Le monde est habitué à la violence quotidienne qui se déchaîne contre les minorités religieuses dans le monde musulman. Encore récemment, des fidèles musulmans au Pakistan ont forcé l’entrée d'une église, démoli ses murs, arraché ses portes et mit le feu au bâtiment. Leur réaction fut provoquée par une rumeur selon laquelle un Chrétien avait profané leur livre saint, le Coran. Ils ont cassé l'autel de marbre de l'Eglise du Saint Esprit et brisé ses vitraux. Ils ont incendié une maison chrétienne ainsi que l'école de filles voisine de St. Anthony. Il ne fallut que quelques instants pour que les flammes dévorent les murs et qu’une fumée noire remplisse le ciel. Durant plusieurs jours, les religieux wahhabites ont sans cesse incité les fidèles à quitter leurs demeures pour défendre leur foi en déchaînant une vague de terreur contre les Chrétiens.

Je me demande si un Israélien pourrait un jour trouver une justification à de tels actes, et en viendrait à imiter les actions des Wahhabites, à agir comme ils l’avaient fait en Irak et ailleurs, à commettre enlèvements, meurtres et décapitations d’ « infidèles ». Dernièrement, le corps d'un conducteur hindou, Maniappan Raman Kutty fut retrouvé avec la gorge tranchée dans le Sud de l'Afghanistan, sans autre raison pour justifier un tel crime, que sa foi différente.

Mais rien jusqu'à présent n’était venu étayer mes craintes; Les Juifs, en dépit d'être soumis à des attaques terroristes d’une barbarie sans précédent, n’avaient pas encore cédé à la colère aveugle et commis des actes de vengeance envers leurs auteurs. Et j'en concluais que ma première visite en Israël allait m'aider à savoir pourquoi d'Israël demeurait encore une cible du terrorisme islamiste.

Les citoyens arabes musulmans d'Israël ne bénéficient pas des mêmes droits :

Tandis que notre bus climatisé négociait les virages des collines au cœur de la Galilée, il était difficile de manquer les minarets s’élevant vers le ciel, marquant la présence des villages arabes palestiniens qui parsèment la région ; la taille imposante des dômes des mosquées reflétait la liberté dont jouissent les Musulmans dans l'Etat juif. La dimension des résidences arabes, la présence de chantiers de construction et le gabarit des voitures étaient tous des symboles de la prospérité et de la qualité de vie dont jouissent les Palestiniens vivant sous le drapeau de l'Etoile de David.

Notre chauffeur de taxi palestinien déclara qu'il ne pouvait même pas imaginer vivre en dehors d'Israël.

Sur la route qui m’amena de la Cité de David à mon hôtel, le Royal Prima à Jérusalem, je demandai à mon chauffeur de taxi palestinien ce qu’il penserait d’aller vivre dans les territoires sous Autorité Palestinienne. Il me répondit qu’il ne pouvait même pas imaginer vivre en dehors d'Israël. Sa réponse fit voler en éclats le mythe propagé par les antisémites affirmant que les citoyens arabes vivant en Israël n’y sont pas heureux.

Un autre arabe israélien m'apprit que les Arabes en Israël bénéficiaient des mêmes droits de vote que les autres citoyens du pays. En fait, Israël est l'un des rares pays du Moyen-Orient dans lequel les femmes arabes peuvent voter. A l’inverse du monde arabe non-israélien, les femmes arabes en Israël bénéficient du même statut que les hommes. Les femmes musulmanes ont le droit de voter et peuvent être élues à une fonction publique. Les femmes musulmanes, en fait, connaissent une plus grande émancipation en Israël que dans tout autre pays musulman. La loi israélienne interdit la polygamie, le mariage d’enfants et la barbarie des mutilations sexuelles féminines.

J’ai en outre découvert qu'il n'y a pas de cas de crimes d'honneur en Israël. Le statut des femmes musulmanes en Israël est bien supérieur à celui de n'importe quel pays dans la région. Les normes sanitaires israéliennes sont de loin les plus élevées au Moyen-Orient et les établissements de santé israéliens sont accessibles gratuitement à tous les Arabes, tout comme ils le sont pour les Juifs.

L’arabe, comme l'hébreu, est une langue officielle en Israël et montre ainsi le caractère tolérant de l'État juif. Tous les noms de rues sont indiqués en arabe et en hébreu. C'est la politique officielle du gouvernement israélien de promouvoir la langue, la culture et les traditions de la minorité arabe, dans le système éducatif mais également dans la vie quotidienne. La presse arabe israélienne est la plus dynamique et la plus libre de tous les pays de la région. Il existe plus de 20 périodiques arabes. Ils sont libres de publier ce qu’ils veulent, soumis seulement parfois à la censure militaire, tout comme les publications juives. Il existe également des programmes quotidiens en arabe de radio et de télévision.

L'arabe est enseigné dans les écoles secondaires juives. Plus de 350.000 enfants arabes fréquentent des écoles israéliennes. Un seul lycée arabe existait lors de la création de l’Etat d'Israël. Aujourd'hui, ils se comptent par centaines. Les universités israéliennes sont renommées pour leurs cours d’histoire et de littérature arabes du Moyen-Orient.

Consciente des contraintes auxquelles est soumis un non-Wahhabite, dans l'exercice des rites religieux en Arabie Saoudite, ma femme Kiran ne pouvait dissimuler sa surprise en constatant les libertés et facilités accordées aux peuples de toutes religions et confessions. Tous peuvent pratiquer leurs obligations religieuses dans l'Eglise du Saint-Sépulcre, le Jardin de la Tombe, la Mer de Galilée, les Tunnels du Mur Occidental, le Mur des Lamentations, le Tombeau du roi David et tous les autres lieux saints que nous avons visités.

Toutes les communautés religieuses d'Israël jouissent de la protection de l'Etat. Les Arabes israéliens - les Musulmans aussi bien que les différentes mouvances chrétiennes - sont libres d'exercer leur culte, de déclarer leur propre journée de repos hebdomadaire et leurs jours fériés et d'administrer leurs propres affaires internes. Quelques 80.000 Druzes vivent dans 22 villages du nord d'Israël. Leur religion ne s’ouvre pas aux étrangers et les Druzes constituent une communauté de langue arabe bien distincte, culturellement, socialement et religieusement. La Taqiyya est un concept druze de fidélité totale au gouvernement du pays dans lequel ils résident. Ainsi, par exemple, les Druzes servent dans les Forces de Défense Israéliennes. Chaque communauté religieuse en Israël a ses propres conseils religieux et ses tribunaux, et a pleine compétence sur ses affaires religieuses, y compris les questions de statut personnel, comme le mariage et le divorce. Les lieux saints de chaque religion sont administrés par sa propre autorité et protégés par le gouvernement.

Un journaliste hindou venu me rendre visite, me parla de la tolérance de la société juive. Il m'apprit ainsi que plus de 20% de la population israélienne est non-juive, dont environ 1.300.000 de Musulmans, 160.000 Chrétiens et 150 000 Druzes. Un autre Israélien non-juif me confirma que Chrétiens et Druzes peuvent, s’ils le désirent, joindre les Forces de Défense de l'Etat juif. Des Bédouins servent ainsi dans des unités de parachutistes et d’autres Arabes se portent volontaires pour le service militaire.

Les grandes maisons appartenant à des Arabes israéliens et le nombre de chantiers de constructions dans les villes arabes contredisent la propagande à l’encontre d’Israël clamant qu’une discrimination existe envers les Arabes israéliens qui ne peuvent acheter des terres. J'ai découvert qu’au début du 20ème Siècle, le Fonds National Juif fut créé par le Congrès Sioniste Mondial pour acheter des terres en Palestine destinées aux Juifs. 92% de la superficie totale d'Israël appartiennent à l'Etat et sont gérés par l'Autorité de Gestion des Terres. Ces terres ne peuvent être vendues, ni aux Juifs ni aux Arabes.

L'existence d'Israël convaincra un jour les Musulmans de la nécessité de réformer leur religion aussi bien que leur société.

Le Waqf arabe possède des terres exclusivement à l'usage et au profit des Musulmans arabes. Les terres du gouvernement peuvent être louées par tout le monde, sans distinction de race, de religion ou de sexe. Tous les citoyens arabes d'Israël ont le droit de louer des terres du gouvernement.

J'ai demandé à trois Arabes israéliens s'ils étaient confrontés à une discrimination dans l'emploi. Ils ont tous dit la même chose : normalement il n'y a pas de discrimination, mais à chaque fois que des terroristes se font exploser et assassinent des Israéliens, certains Israéliens ressentent un certain malaise en leur présence. Mais ce sentiment n’est que temporaire et ne dure pas longtemps.

Ma première visite en Israël consolida ma conviction qu'Israël était vital pour la stabilité de la région. Mais elle eut également pour conséquence de me convaincre que l'existence d'Israël convaincra un jour les Musulmans de la nécessité de réformer leur religion aussi bien que leur société.

Un voyage à travers le désert israélien éclaira un autre aspect important : les prophètes ne sont pas les seuls à pouvoir accomplir des miracles – ceux qui croient en eux-mêmes peuvent aussi accomplir des choses incroyables. Des kilomètres et des kilomètres de dunes de sable ont été transformés en terres fertiles dépassant toutes les espérances : blé, coton, tournesol, pois chiches, arachides (cacahuètes), mangues, avocats, agrumes, papayes, bananes et autres fruits et légumes appréciés des Israéliens poussent en Israël. En fait, les Israéliens ont démontré sans nul doute la raison pour laquelle Dieu leur a promis cette terre : seuls les Juifs peuvent la cultiver et maintenir sa fertilité.

La terre est décrite à plusieurs reprises dans la Torah comme une terre bonne, « un pays où coulent le lait et le miel ». Cette description ne semble guère correspondre aux images du désert que nous voyons dans les journaux télévisés, mais rappelons-nous que la terre fut constamment saccagée par des conquérants déterminés à la rendre inhabitable pour les Juifs. Au cours des quelques décennies qui suivirent la reprise du contrôle de sa terre par le Peuple juif, des améliorations considérables purent être visibles. L'agriculture israélienne a de nos jours un rendement particulièrement élevé. L’agriculture en Israël est très performante, et est en mesure de répondre à 75% des besoins intérieurs, en dépit du peu de superficie disponible.

En regardant le développement et la transformation que la terre a connus grâce à l'esprit d’innovation dont font preuve les Juifs, leur travail acharné et leur engagement pour maintenir à jamais les libertés, je suis convaincu que Dieu a réellement créé cette terre, mais aussi que seul un Israël peut la garder en vie.

Courtoisie de Muslim World Today (Le Monde Islamique Aujourd'hui)

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