Parachat Balaq - Illustrée I
Balak (Bamidbar 22:2-25:9 )

Un animal répond - littéralement - aux coups.
Contes d’une ânesse qui parle!
« Ma chère, vous êtes une ânesse bâtée ! », s’écria Bil’am, le Grand Magicien de Midian. « Cela fait trois fois que vous me jouez votre tour de vous assoir au milieu de la route ! Où vous croyez-vous, dans une manifestation d’étudiants ? Je vais vous montrer comment un bon CRS arrangerait ça !» Et il se mit à frapper l’ânesse de sa canne.
Pendant ce temps, les éminents compagnons de voyage de Bil’am, les émissaires du grand roi Balaq de Moab, se demandait ce qu’il faisait. « Ce n’est pas mon véhicule habituel. Mon cheval est momentanément hors service. Je viens d’acheter cette ânesse et elle me fait déjà des problèmes. »
Tout à coup, comme un éclair dans le ciel bleu, l’ânesse ouvrit sa bouche et se mit à parler. « Pourquoi m’avoir frappée trois fois ? Que vous ais-je fait ? » Les spectateurs étaient sidérés. Quel miracle, une ânesse qui parle !
Bil’am lui répondit comme si de rien n’était : « Parce que tu m’a provoquée trois fois. Si j’avais eu une épée, je t’aurais tuée ! »
L’ânesse répliqua alors : « Dites Bil’am, vous ais-je jamais fait défaut, me suis-je jamais comportée ainsi avec vous ? »
Bil’am dut reconnaitre la vérité : il venait de perdre une discussion contre une ânesse ! (Midrash – Nombres 22 :28)