La Paracha Illustrée

Parachat Bea'alotekha - Illustrée I

Béaalotekha (Nombres 8-12 )

Parachat Bea'alotekha - Les singulières vertus de la manne.

La fête était somptueuse, et le repas succulent. La salle, la plus chère qu'on puisse réserver en ville. Les couverts, recouverts d'or pur. Telle était la célébration du jour de la Bar-Mitsvah de David Cohen.

Soudain, le Rabbin venu de Jérusalem prit la parole. Invité des parents, il avait fait le voyage pour préparer David à sa Bar-Mitsvah. Lui ayant enseigné comment mettre ses Téphillines, il voulait s'assurer qu'il continuerait à le faire dans l'avenir. “Cette cuiller magique va me dire si David met ses Téphillines tous les jours!” dit-il, puis il saisit l'une des luxueuses petites cuillers et la mit dans la poche de sa veste.

Deux jours plus tard, une délégation de la Synagogue vint frapper à sa porte. “Cette cuiller vaut très cher et nous devons la récupérer.” A leur grand étonnement le rabbin répondit: “Pas question! La cuiller magique me dit que David n'a pas mis ses Téphillines!”. Après que ce scénario se soit répété plusieurs fois, le rabbin fit mine de céder: “Que David vienne demain à la synagogue et mette ses Téphillines, et la cuiller réapparaîtra miraculeusement...”

Quand la nouvelle se répandit que le rabbin venu de Jérusalem allait opérer un miracle dans leur petite synagogue de province, les juifs affluèrent en masse. On se serait cru un jour de Kippour. Quand la vedette du show, David, fit son entrée, tous les yeux se tournèrent vers lui. Il se mit à ouvrir la pochette contenant ses Téphillines. A ce moment précis, une exclamation s’éleva de l’assemblée: la cuiller venait de s'en échoir! Cette cuiller, le rabbin l'avait placée la plusieurs semaines auparavant pour prouver que le jeune garçon n'avait pas mis ses Téphillines depuis le jour de sa Bar-Mitsvah!

Les Juifs dans le désert vécurent une expérience similaire avec la manne. Les justes parmi eux la trouvaient à l'entrée de leur tente, et les moins justes devaient aller la chercher plus loin dans le désert. Les justes pouvaient la manger telle-quelle, alors que les moins justes devaient la moudre et la cuire.

Que se passait-il lorsqu'un juste commettait une faute? Toute la ville en était au courant... “Où est passée ta manne Albert? Que fais-tu à la chercher à Tombouctou au lieu de la ramasser à l'entrée de ta tente?”. Et quand l'ayant finalement trouvée, il la portait à sa bouche pour la consommer...”Aille! C'est immangeable! Il faut que je la prépare!”

De plus, l'endroit où  tombait la portion de manne était un révélateur pour nombre de problèmes tels que les mariages douteux, les divorces mal conduits, ou l'origine des enfants: celui qui recevait une part supplémentaire de manne prouvait qu'il était à sa place. On comprend facilement pourquoi les Juifs se sont tellement plaints au sujet de cette manne!

(Histoire entendue de la bouche du Rav Shabtaï Youdelevitch).

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