La Paracha Illustrée

Parachat Matot - Illustrée I

Matot (Nombres 30:2 - 32:42 )

Comment un berger est devenu prince - de la Torah.

« Mais comment pourrais-je aller étudier la Torah! s’écria Akiva. J’ai 40 ans et je n’ai même pas commencé à étudier l’alphabet! Vous voulez que j’aille m’assoir sur une minuscule chaise de maternelle avec des bébés et que j’apprenne l’alphabet? Vous voulez donc me faire honte?».

Akiva était le berger-en-chef de M. Kalba Savoua – littéralement ‘M. Chien Rassasié’, ainsi nommé parce que tout celui qui arrivait chez lui affamé comme un chien en ressortait repus.

Rachel, la splendide fille de son patron, lui répliqua: «Akiva, je vois que vous avez un grand potentiel. Je suis entièrement sûre que si vous vous appliquez à étudier la Torah, vous deviendrez un sage et un grand homme.Vous accomplierez beaucoup pour le peuple juif. Sinon, vous allez seulement vous gaspiller et mourir comme un pauvre berger du peuple! Si vous acceptez d’étudier, je serai volontiers votre femme, et je vous attendrai tout le temps qu’il faudra. Akiva, je vous en prie!»

Mais Akiva était trop fier pour se laisser convaincre. Ce jour là, alors qu’il menait son troupeau boire à la source, il remarqua quelque chose d’étrange. Un énorme rocher avait été percé de part en part par le flot continu de la source. Il se dit: «L’eau est douce, mais son écoulement permanent parvient à percer la roche. La Torah, qui est de feu, pourra donc certainement changer mon cœur!»

Quand ils se marièrent, le père de Rachel se mit en colère qu’elle ait épousé un ignorant et fit le vœu de la déshériter. Rachel poussa alors Akiva à partir étudier, la laissant dans la plus grande pauvreté. Douze ans plus tard, il avait avec lui douze mille élèves et voulu revenir à la maison. Mais Rachel refusa et insista pour qu’il étudie douze ans supplémentaires.

Quand Akiva s’en revint chez lui triomphalement avec vingt-quatre mille étudiants, toute la ville sortit pour l’acueillir. Rachel se fraya un chemin en tête de la foule. Mais les étudiants, ne sachant qui elle était, tentèrent de la repousser. Akiva se tourna alors vers eux et proclama: «Toute ma Torah et toute votre Torah ne sont dus qu’à son mérite!»

Quand le riche M. Savoua apprit qu’un grand sage venait d’arriver, il alla à sa rencontre pour lui demander d’annuler le vœu qu’il avait fait précedemment et qui l’empêchait de donner quoi que ce soit à sa fille. «Cela fait vingt-quatre ans que ma fille vit dans la plus grande pauvreté. Son mari l’a quittée et n’est jamais revenu. Je voudrais annuler mon vœu.»

Le ‘sage’ lui demanda: «Si vous aviez su que votre gendre allait devenir savant, auriez vous fait ce vœu?»

«Non! Jamais! Eut-il seulement su l’alphabet que je n’aurais jamais fait ce vœu!»

«S’il en est ainsi, alors votre vœu est annulé. Je suis votre gendre!»

Les Tossafot demandent: comment Rabbi Akiva a-t’il pu annuler un vœu sur la base d’une information qui n’était pas disponible au moment où le vœu a été fait? La réponse qu’ils donnent est que puisque Kalba Savoua savait que son gendre partirait étudier en Yéshiva, il aurait dû savoir qu’il allait nécessairement devenir savant!

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