Israel

Que veulent les terroristes palestiniens ?

20/10/2015 | par Bassam Tawil

Ces terroristes ne sont pas motivés par la misère. Ils veulent qu’Israël soit détruit, que les juifs soient massacrés, et que les rues d’Israël ruissellent de sang juif.

Au cours de ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de visiter les maisons de certains de ces hommes et femmes palestiniens impliqués dans la vague actuelle de terrorisme contre les israéliens — violence que certains appellent « intifada, » ou soulèvement.

Ce que j’ai vu – ce que vous et n’importe qui pouvait voir au cours de ces visites – était qu’aucun de ces palestiniens n’endurait une vie de souffrance. Leurs conditions de vie étaient tout sauf misérables. En fait, ces assassins avaient des vies confortables avec un accès illimité à l’éducation et au travail.

Quatre des terroristes venaient de Jérusalem et en tant que résidents permanents qui n’avaient pas demandé la citoyenneté, détenaient des cartes d’Identité israélienne. Ils jouissaient des mêmes droits que les citoyens israéliens sauf celui de voter [pour les représentants de] la Knesset – mais les arabes de Jérusalem ne tuent pas et ne meurent pas pour pouvoir voter aux élections parlementaires israéliennes.

Ces jeunes gens ont profité de leur statut de résident permanent en Israël pour décider de tuer des juifs. Tous avaient des cartes d’identité israéliennes qui leur permettaient de circuler librement à l’intérieur d’Israël, et même de posséder et conduire leurs propres véhicules avec des plaques d’immatriculation israéliennes. Ils avaient aussi droit aux aides sociales et aux soins de santé gratuits comme tout citoyen israélien, indépendamment de leur foi, leur couleur de peau ou leur ethnie.

Aucun de ces jeunes palestiniens impliqués dans les récentes attaques terroristes ne vivait dans une maison en torchis, sous une tente, ni même ne louait un appartement. Tous vivaient dans des maisons qui étaient la propriété de leur famille et avaient un accès illimité à internet. Ils avaient tous des smartphones qui leur permettaient de partager leurs points de vue sur Facebook et Twitter et entre autre chose, de se livrer à des incitations insidieuses contre Israël et les juifs.

Chez Muhannad Halabi par exemple, le palestinien qui a assassiné deux juifs dans la vieille ville de Jérusalem, la semaine dernière, vous découvririez que son père est un homme d’affaires qui travaille dans le secteur des systèmes d’air conditionné et qu’il a sa propre affaire à Ramallah. La maison de la famille dans le village de Surda en périphérie de Ramallah, semble toute droit sortie d’un film tourné à San Diego.

Selon les siens, Muhannad Halabi, était un garcon gâté qui avait tout ce qu’il voulait. Il avait étudié le droit à l’université Al-Quds près de Jérusalem, et pouvait aller et venir librement entre Ramallah et le campus. Mais la bonne vie que menait Muhannad ne l’a pas empêché de rejoindre le djihad islamique et d’assassiner deux juifs. Il voulait tuer des juifs parce qu’il avait subi le lavage de cerveau de nos leaders et médias et qu’il était animé par la haine — il ne vivait pas dans la misère et les privations.

Le cas de Shuruq Dweyat, une étudiante de 18 ans du village de Tsur Baher à Jérusalem, n’est pas vraiment différent de celui de Muhannad Halabi. Elle est actuellement traitée gratuitement dans un hôpital israélien, après que le juif qu’elle essayait de tuer dans la Vieille Ville lui ait tiré dessus, la blessant gravement. Elle étudiait l’histoire et la géographie à l’université de Bethlehem, où elle se rendait quatre fois par semaine depuis chez elle, sans rencontrer le moindre obstacle ni être arrêtée par des soldats israéliens.

Les photos que Shuruq a postées sur les medias sociaux montrent une jeune femme heureuse, toujours très souriante et qui posait pour des selfies. Elle avait son propre smartphone. Sa famille, comme celle des autres terroristes, est propriétaire de leur résidence et vit très confortablement. La carte d’identité que Shuruq détient lui permet de circuler où et quand elle veut en Israël. Elle a choisi de profiter de ce privilège pour tenter d’assassiner un juif au hasard dans la rue. La raison? Elle aussi était apparemment motivée par la haine, l’anti-sémitisme et le fanatisme. Elle aussi, est victime d’une énorme machine de propagande qui ne cesse de diaboliser Israël et les juifs.

Si vous aviez rencontré Fadi Alloun, 19 ans, vous auriez sans doute vu en lui, le plus bel homme de Jérusalem. Fadi, qui était originaire de Issawiyeh à Jérusalem, avait aussi une belle vie sous administration israélienne. Lui aussi avait une carte d’identité israélienne et pouvait se déplacer librement dans tout le pays. Sa famille m’a dit qu’il aimait faire les grands magasins en Israël pour s’acheter des vêtements dans des chaînes comme Zara, Renuar, Castro. Avec ses vêtements très sophistiqués et ses lunettes de soleil, il ressemblait plus à un mannequin italien qu’au terroriste moyen. Lui aussi avait un accès illimité à Internet et sa famille était propriétaire de leur maison.

La belle vie de Fadi en Israël, cependant, ne l’a pas empêché de prendre la décision de poignarder le premier juif qu’il a rencontré dans la rue. C’est ce qui est arrivé la semaine dernière quand Fadi a poignardé un jeune juif de 15 ans juste à l’entrée de la Vieille Ville de Jérusalem. Fadi a été tué par le tir d’un policier israélien qui s’est précipité sur les lieux du crime. Fadi ne s’est pas mis à assassiner des juifs parce qu’il menait une vie dure. Il ne souffrait ni de misère ni de pauvreté. Il avait pratiquement tout ce qu’il souhaitait et sa famille était aisée. La vie de Fadi était en fait bien meilleure que celle de ses frères palestiniens [sous autorité palestinienne] ou dans la Bande de Gaza. En tant que résident israélien, Fadi pouvait se rendre où il voulait en Israël et avait accès libre aux restaurants, aux centres commerciaux et centres sportifs.

Le beau Fadi Alloun a poignardé au hasard un jeune juif de 15 ans dans la rue la semaine dernière. La police a tiré sur Alloun et l’a tué quelques minutes après l’attaque.

Les autres jeunes gens qui ont participé à cette vague d’attaques terroristes avaient aussi des vies confortables; certains avaient de bons emplois en Israël, en partie grâce à leur carte d’identité israélienne. Ceux qui venaient des territoires [sous contrôle de l’AP] pouvaient contourner les checkpoints et la barrière de sécurité, tout comme des milliers d’autres travailleurs palestiniens, qui viennent en Israël chaque jour en quête de travail et d’une vie meilleure.

Pour être honnête, j’ai envié ces terroristes pour la vie confortable qu’ils avaient. Les meubles de leurs maisons sont de loin supérieurs à mes meubles. Pourtant, ce luxe ne les a pas empêchés de vouloir tuer des juifs.

Qu’est-ce que cela signifie ? Cela montre que les terroristes palestiniens ne sont pas motivés par la pauvreté et les privations, comme beaucoup ne cessent de prétendre. Les terroristes palestiniens sont motivés par la haine des juifs parce que leurs leaders, leurs médias et leurs mosquées leur disent que les juifs sont l’ennemi, qu’ils n’ont aucun droit d’être dans cette partie du monde.

Cela montre aussi que l’objet du conflit n’est ni les sites religieux musulmans, ni Jérusalem, mais de tuer autant de juifs que possible. Tuer deux juifs dans la vieille ville de Jérusalem ou un couple juif en face de leurs quatre enfants n’a rien à voir avec la mosquée Aqsa ou la [prétendue] « occupation. » C’est le simple désir de tuer autant de juifs que possible. Les terroristes n’ont fait aucune distinction entre un juif vivant à Jérusalem Est, en Judée-Samarie, à Tel Aviv ou Afula [au nord d’Israël]. Pour les terroristes et leurs sponsors, tous les juifs sont des « occupants » et Israël est en soi une grosse colonie qui doit être éliminée.

Notre conflit avec Israël ne se pose pas en termes « d’occupation » ou de Jérusalem ou des sites saints ou des frontières. Il ne concerne pas non plus la pauvreté et les mauvaises conditions de vie, ni le mur, ni les barrières, ni les checkpoints. Ce conflit concerne véritablement l’’existence même d’Israël dans cette partie du monde. La vague actuelle de terrorisme est juste une nouvelle phase dans notre rêve d’effacer Israël de la surface de la terre. Ce n’est pas une intifada. C’est juste une nouvelle flambée de meurtres destinée à terroriser les juifs et à les forcer à quitter cette partie du monde. Cela a déjà marché dans le reste du Moyen-Orient, et c’est en train de se faire contre les chrétiens aussi.

Les terroristes et leurs supporters ne se battent pas contre un checkpoint ou un mur. Ils veulent qu’Israël soit détruit, que les juifs soient massacrés, et que les rues d’Israël ruissellent de sang juif.

Source : Gatestone Institute

Traduction : Europe Israël

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