Monde Juif

Les racines spirituelles de l’antisémitisme

03/03/2013 | par Sara Yoheved Rigler

Quelle réponse apporter à la haine antisémite des nations?

Publié courant février par le Service de Protection de la Communauté Juive, le Rapport sur l’antisémitisme en France en 2012 dresse le bilan d’une année de violences sans précédent contre les juifs de France.

Au total, ce sont 614 actes anti-juifs qui ont été recensés en 2012 contre 389 en 2011, soit une augmentation record de 58%.

Et comme si ce bond quantitatif n’était pas suffisamment effrayant, le rapport prouve que la nature même des agressions est montée de plus d’un cran. Les agressions physiques et verbales (violences, gestes menaçants et démonstrations physiques) ont augmenté de 82% par rapport à 2011 !

Mais le paroxysme de cette haine brûlante reste bien entendu la tuerie de Toulouse qui a coûté la vie à Jonathan, Gabriel, Aryeh Sandler et Myriam Monsonego, il y a tout juste un an.

Et à la douleur succèdent les points d’interrogation :

Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de violence ? Pourquoi les Juifs ?

Dans son séminaire en ligne sur les racines profondes de la plus archaïque des haines mondiales, Raphaël Shore souligne à juste titre que l’antisémitisme est plus paradoxal qu’un escalier de Penrose :

  • Les juifs sont haïs pour être une race paresseuse et inférieure – mais aussi parce qu’ils dominent l’économie et maîtrisent le monde entier.
  • Les juifs sont haïs pour être des exploiteurs capitalistes – mais aussi parce qu’ils sont socialistes et communistes.
  • Les juifs sont haïs parce qu’ils se disent le Peuple Elu – mais aussi pour leur complexe d’infériorité qui frise la servilité.

A tout cela, il nous faut ajouter le dernier cru d’un antisémitisme savoureux: pendant 2000 ans, les juifs ont été haïs parce qu’ils ne possédaient pas leur propre état; aujourd’hui on les hait parce qu’ils en ont un.

Natan Sharansky, dans un article épico-interminable paru dans le Magazine Commentary, a retracé les métamorphoses de l’antisémitisme, en partant de la Rome antique pour aboutir à l’antisionisme de l’époque contemporaine. Pour lui, l’antisémitisme prend racine dans le rejet par le peuple juif de la religion officielle, de la morale prégnante et des mœurs en vigueur dans une société donnée. Il cite Tacite, un historien de la Rome antique :

Tout ce qui est sacré pour nous est profane pour les juifs; et d’un autre côté, ils autorisent des choses qui nous paraîtraient à nous immorales… Ils appréhendent le reste du monde avec une haine qu’on réserverait à des ennemis. Ils ne mangeront pas la nourriture des gentils, ni ne se marieront avec eux… Ils ont introduit la circoncision pour souligner leur différence d’avec les autres… C’est pour eux un crime de tuer un nouveau-né.

Et que dire de ces juifs qui de tout cœur ont embrassé le génie dominant ? Après tout, la communauté juive allemande du siècle précédent l’Holocauste était la communauté la plus assimilée de l’histoire (jusqu’à nos jours avec la communauté juive américaine). Avant l’adoption des lois de Nuremberg, qui ont interdit la cohabitation entre juifs et aryens, le taux de mariage mixte avait atteint les 42 %. De même, la conversion au christianisme était un phénomène largement étendu : dans le monde culturel, des phares tels Heinrich Heine, Félix Mendelssohn, Gustave Mahler en furent les exemples les plus flagrants. Ce qui toutefois n’a pas empêché les nazis de brûler les livres de Heine ni d’envoyer sa descendance dans les chambres à gaz.

M. Sharansky donne une explication à cette tendance à pointer du doigt les juifs qui se sont assimilés : « Le juif moderne était considéré comme quelqu’un de souche juive ou de race juive, imprégné par les valeurs collectives juives dans toutes les fibres de son être. L’assimilation, avec ou sans conversion à la foi régnante, pourrait réussir en dissimulant cette coloration faite dans la masse ; elle ne pourrait pas l’effacer. »

Quelle est cette essence constitutive que même la conversion ne peut éradiquer ?

Le problème est plus profond que M. Sharansky ne veut bien l’admettre. Qu’est-ce qui est « imprégné dans toutes les fibres de son être » au point qu’un antisémite peut flairer un juif quand bien même il ressemble à un non-juif, porte les mêmes vêtements et agit de la même manière que lui sans se démarquer ? Quelle est cette essence «constitutive » que pas même la conversion ne peut oblitérer, dénier, ni éradiquer ? La réponse du judaïsme : l’âme juive.

Petite leçon de chimie sur l’âme juive

L’âme juive est véritablement une parcelle de l’âme juive collective du peuple juif; elle est éternelle et immuable. Une fois qu’une âme juive est entrée dans le corps d’une personne, que ce soit en héritage par sa mère, ou par le fait d’une conversion dans le respect de la loi juive, cette personne ne peut en aucun cas renoncer à cette âme juive, un peu comme on ne pourrait renoncer à son ADN. Les âmes ne sont pas un produit générique. L’âme juive, comme l’âme de chaque nation, a des qualités qui lui sont spécifiques, dont les plus caractéristiques sont la compassion, l’altruisme, et la honte (on touche ici à l’explication de la culpabilité juive!). Le Talmud va jusqu’à avancer que si vous rencontrez un juif dépourvu de toute compassion, vous pouvez en toute légitimité mettre en doute le fait qu’il ait une âme juive.

Une des propriétés de l’âme juive, c’est qu’elle ne peut fusionner avec aucune autre âme. C’est pourquoi le mariage mixte constitue le point ultime du déni de l’essence juive. Un mariage est une union entre deux âmes, pas seulement celle des corps ou des cœurs. Une âme juive ne peut s’unir à une âme non juive, pas plus qu’un atome d’hélium ne peut se lier à un autre atome. Non pas que l’hélium soit sectaire, raciste ou snob – ou plus mauvais qu’un atome d’hydrogène ; simplement, son inertie chimique est une de ses propriétés essentielles.

L’engagement

S’assimiler signifie se mettre en porte-à-faux par rapport à l’identité juive qui est unique, et adopter la conduite et les valeurs des non-juifs, qu’ils soient catholiques ou communistes, protestants ou humanistes laïcs. Selon la Torah, Dieu dans son programme a conçu le peuple juif de telle sorte qu’il se tienne à l’écart des autres nations, dans la plus grande discrétion : « une nation qui vivra dans la solitude et ne sera pas comptée parmi les nations » (Nombres 23:9)

Le rôle des juifs est de constituer « une lumière pour les nations. » (Isaïe 42:6). Une lumière se tient à distance de ce qu’elle illumine. La mission divine du peuple juif est d’être « un royaume de prêtres dans une nation sainte. » (Exode 19:1) C’est une mission à laquelle on ne peut déroger parce qu’elle est inhérente à l’Engagement entre Dieu et la nation d’Israël.

L’Engagement que Dieu a introduit dans Ses promesses aux Patriarches, accepté par la nation juive toute entière sur le Mont Sinaï (où étaient présentes toutes les âmes juives), et renouvelé à deux reprises dans l’histoire juive, stipule les points suivants :

  1. De son côté, Dieu a promis :
    • Que le peuple juif ne disparaîtra jamais (Genèse, 17:7).
    • Que jamais Il n’abandonnera complètement le peuple juif (Lévitique, 26:44).
    • Que le peuple juif retournera sur la terre d’Israël (Genèse 12:7 ; Genèse 15:18).
  2. De son côté, Israël a promis :
    • De rester fidèle à Dieu et d’observer la Torah (Exode 24:7).

Contrairement à la plupart des engagements, celui-ci est inconditionnel. Même si Israël renonce à ses obligations, Dieu, par le mérite des Patriarches et des Matriarches, n’annulera jamais son Engagement envers nous.

Dans une œuvre récente, L’Antisémitisme aujourd’hui, l’auteur féministe Phyllis Chesler écrit :

J’ai le cœur brisé devant les ruses et le silence déterminé qu’observent les progressistes et les universitaires au sujet de l’antisémitisme et du terrorisme. Et j’emploie le mot « silence » pour être gentille. Ce dont je veux parler véritablement c’est de la trahison des juifs … par les intellectuels occidentaux, dont certains sont juifs eux-mêmes. Peut-être que, tout comme moi, ils ne veulent pas renoncer au reste du monde pour conserver leur identité religieuse, ethnique et culturelle en tant que juifs. Après tout, qui peut volontairement porter l’étoile jaune ?

Mme Chesler ne fait pas abstraction de la mission qui engage les juifs. Elle décrit quelques pages plus loin le peuple juif comme « un interprète éternel entre deux mondes : le messager de Dieu. » Cependant, son aversion pour « l’étoile jaune » mêlée à son attirance pour le reste du monde, définit les deux forces qui depuis toujours ont tiraillé certains juifs (en nombre plus ou moins important) dans l’abîme sans fond de l’assimilation.

Dans la mesure où l’assimilation contredit le dessein qu’a Dieu pour le peuple juif, que peut bien faire Dieu pour maintenir Sa promesse que jamais les juifs ne seront anéantis ? La pierre angulaire du monothéisme juif est l’insistance sur le fait que tout – absolument tout - provient de Dieu, Qui est le Seul et l’Unique Source. Au même instant, Il a donné à l’homme le libre-arbitre dans le domaine moral. Les êtres humains peuvent ne pas être capables de choisir ce qui leur incombe, mais toujours ils doivent trancher entre ce qui est droit et ce qui ne l’est pas, entre le bien et le mal. Que faire alors si tous les juifs d’une génération donnée choisissent de s’assimiler au point de disparaître ?

L’assimilation n’est pas l’antidote à l’antisémitisme; l’antisémitisme est l’antidote divin à l’assimilation.

C’est là qu’entre en jeu l’antisémitisme. L’antisémitisme est l’équivalent divin du parent d’un enfant diabétique qui cadenasse la boîte à biscuits. Un juif dans l’Espagne du 15ème siècle, ou dans l’Allemagne du 20ème siècle, ou encore dans les Etats-Unis du 21ème siècle pourrait être tenté de se mêler à la société environnante ; mais l’antisémitisme est une porte scellée, aussi forte et sombre que le fer, qui le maintient à l’extérieur - et le sépare. L’antisémitisme empêche le peuple juif de se perdre dans l’oubli.

L’effort constant pour trouver l’origine de l’antisémitisme dans la volonté des juifs de rester différents et distants – qui implique que l’assimilation guérit de l’antisémitisme – est une inversion de la réalité. L’assimilation n’est pas l’antidote à l’antisémitisme ; l’antisémitisme est l’antidote divin à l’assimilation.

L’inquisition espagnole

L’expulsion espagnole est un cas très parlant L’expulsion des juifs d’Espagne en 1492, après cinq siècles d’un judaïsme espagnol fleurissant – sur les plans professionnel, politique et économique – fut la plus grande catastrophe de l’histoire des juifs en Europe avant l’Holocauste. Rabbi Berel Wein a décrit l’expulsion en ces termes : « Le désastre qui s’est abattu sur la partie la plus riche, la plus sophistiquée et la plus stable du monde juif a plongé les communautés juives du monde entier dans une dépression ».

L’explication donnée communément à l’expulsion est que l’aversion des catholiques envers les juifs est allée crescendo, depuis qu’en avril 1492, le Roi Ferdinand et la Reine Isabelle ont proclamé l’édit d’expulsion : les juifs avaient le choix entre se convertir, partir ou être brûlé sur le bûcher. C’est ainsi qu’a commencé l’Inquisition.

La véritable histoire de la communauté juive d’Espagne est radicalement autre. En 1391, un siècle entier avant l’expulsion, une violence anti-juive a éclaté. La réponse apportée par un grand nombre de juifs, y compris par les dirigeants de la communauté juive d’Espagne, était de se convertir au catholicisme. (« Après tout, qui peut volontairement porter l’étoile jaune ? ») Au cours des cinquante années qui ont suivi, plus de la moitié des juifs d’Espagne se sont convertis, la plupart d’entre eux continuant à pratiquer en secret les rites juifs. Ainsi que l’historien Maurice Kriegel l’écrit à propos de la période qui précède l’expulsion :

Il était en effet difficile de résister à cette combinaison entre intimidation et promesse d’intégration (dans la société espagnole). Les membres de l'élite intellectuelle juive, enclins à une certaine indifférence philosophique envers les manifestations extérieures de la religion, pouvaient ainsi justifier leur acceptation du baptême... Ainsi, au milieu du 15ème siècle, les Nouveaux chrétiens étaient plus nombreux que ceux qui continuèrent à professer le judaïsme en dépit des persécutions et de la tentation.

L'inquisition et l'expulsion avaient toutes deux pour but de résoudre non pas le problème juif, mais le problème des assimilationnistes, les conversos, soupçonnés d’adhérer secrètement à leur ancienne religion. Selon Paul Johnson dans l’Histoire des Juifs, la totalité des 700 (selon certaines sources, le chiffre s’élèverait à 2000 et pas moins) personnes brûlées par l'Inquisition entre 1481 et 1489 étaient des conversos. Ainsi que l’écrit Johnson: « Un marrane était ainsi beaucoup plus impopulaire qu'un Juif pratiquant, parce qu'il était un intrus dans le commerce et l'artisanat, une menace économique ; et, depuis qu'il était probablement un Juif secret, il était aussi un individu hypocrite, subversif, capable de dissimulation » (p. 224)

L’objectif de l’expulsion était d’éliminer l’influence des juifs pratiquants sur les conversos. A nouveau pour citer Kriegel : « Aussi longtemps que demeurait sur le sol espagnol une communauté juive importante et dynamique, ils disaient (les inquisiteurs espagnols) que toutes leurs tentatives pour dissuader et punir les chrétiens judaïsants ne seraient d’aucune utilité. » Les conversos ont été les catalyseurs qui ont conduit à l’expulsion, historiquement et spirituellement parlant.

L’expulsion a évincé les juifs d’Espagne, mais a sauvé la communauté juive espagnole sépharade. Parmi les 200 000 juifs s’affirmant comme tels en Espagne en 1492, 150 000 ont choisi la fuite. Ils ont érigé de nouvelles communautés en Afrique du nord, en Turquie, en Hollande, et en terre sainte. Ces communautés ont constitués des bastions prospères, créatifs et dotés d’énergie. La communauté mystique de Safed au 16ème siècle, par exemple, était entièrement constituée par des descendants d’exilés en provenance d’Espagne. Que serait-il arrivé à ces 150000 juifs si on leur avait permis de demeurer en Espagne, une terre où la majeure partie des juifs, rabbins et dirigeants des communautés inclus, avait déjà été entraînée par des vagues de conversion ?

Ce qui ne signifie pas que toutes les persécutions subies par les juifs durant notre exil long de 2000 ans est le fruit de l’assimilation. De temps en temps, la souffrance peut être provoquée par plusieurs sortes de défaillances spirituelles, au-delà de l’entendement humain. Le Talmud indique explicitement que la destruction du Second Temple, et l’exil qui en a découlé, qui est considéré comme la tragédie centrale de l’histoire juive, a été causée par la haine gratuite parmi les juifs. (Une mise en garde qui vaut aussi bien pour notre époque.)

Cette idée que les antisémites sont des instruments de Dieu pour assurer la survie du peuple juif ne signifie certainement pas que les antisémites peuvent se dédouaner du mal qu’ils fomentent. Les antisémites, tout comme n’importe quel autre individu, ont le libre-arbitre et peuvent choisir entre le bien et le mal ; ils portent la responsabilité de leurs choix. Cependant, comme l’indique le Midrash, «Dieu possède de nombreux loups et lions ». Si ce n’est les terroristes arabes, il peut toujours s’agir de dirigeants européens, d’universitaires, ou d’associations anti-sionistes…

Une lueur dans la nuit

Il y a peu de temps, accompagné de mon fils, je rentrais chez moi, dans le quartier juif de Jérusalem. C’était bien après que l’obscurité de la nuit ait renvoyé les touristes dans leurs hôtels. Juste après avoir dépassé le restaurant de falafel, nous avons été détournés de notre chemin par la promesse faite par un panneau lumineux indiquant : art en 3D. Sur un côté de la rue piétonne, une table supportant l’image d’un paysage urbain de Jérusalem, monté sur une boîte en bois, a attiré notre regard. Dans la boîte, brillait une lumière particulière : elle avait pour effet de faire ressortir la peinture blanche par contraste, créant ainsi un effet 3D.

- Comment faites-vous cela ? a demandé mon fils au jeune artiste.

- J’ai une peinture spéciale qui brille dans l’obscurité, répondit-il.

L’artiste en question nous apprit qu’il venait juste de faire son aliah, deux mois auparavant. Il était originaire d’Afrique du Sud. Il était évident qu’une vente n’aurait pas été de trop, mais je n’avais rien sur moi. Et les jeunes habitants du quartier qui occupaient les chaises autour des tables dressées par le restaurant de fallafel n’avaient rien de mécènes. J’ouvris la bouche pour le conseiller : s’il voulait vendre des tableaux, il devait vraiment s’installer en plein jour, quand le flot de touristes bat son plein… C’était eux qui pouvaient lui acheter quelque chose.

Mais avant de prononcer un seul mot, j’ai réalisé que ces images ne gagneraient rien à être exposées en plein jour. La lumière aurait pour effet de tout annuler. La beauté particulière qui émanait de ces images ne se révélait que dans l’obscurité.

L’âme juive est enduite d’une peinture spéciale qui brille dans l’obscurité.

L’antisémitisme est une spirale infernale qui nous plonge dans l’obscurité. Quand en tant que juifs, nous voyons les banderoles « Tuez les juifs » à des rassemblements pour la paix aux Etats-Unis, ou lisons qu’un universitaire respectable du New York Review of Books émet l’opinion que l’état juif n’a pas le droit à l’existence, la peur nous saisit au creux de l’estomac. Cette crainte que nous éprouvons tous, Mme Chesler l’a très bien exprimé de façon imagée : « C’est une saison sanglante qui s’ouvre devant nous. Je l’ai compris dès le moment où deux réservistes israéliens se sont faits lyncher à Ramallah, à l’automne de l’an 2000… J’ai pleuré car j’ai compris qu’une fois encore, l’histoire juive se répétait. Quelle n’a pas été ma folie de croire que nous lui avions enfin échappé. »

L’âme juive cependant est enduite d’une peinture spéciale qui brille dans l’obscurité. L’obscurité ne nous enveloppe pas, elle est notre défi, notre chance de briller. Le but de la vie, c’est de danser dans la nuit.* Ce n’est que dans l’obscurité que se révèle la grandeur d’une âme. Et qu’en est-il de la lumière ? Elle est là pour nous indiquer les marches de l’escalier, pour nous apprendre à les emprunter. Mais ce n’est que lorsque la lumière disparaît que l’âme est véritablement testée.

Les juifs ne doivent pas se laisser intimider par le venin, la haine, la calomnie de leurs ennemis. Jamais le juif n’a été populaire. Toujours il a été fidèle à son engagement envers Dieu.

*Propos de Rabbi Leib Kelemen, rapportés dans l’essai de Rabbi Yerouham Levovitz, de mémoire bénie.

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