Yom Kippour

Rubis sur l’ongle

21/09/2015 | par Aish.fr

Une bouleversante histoire vécue qui transformera votre Yom Kippour. À lire et à faire lire…

L’une de mes connaissances tient une bijouterie en Israël. Un jour, une fillette de neuf ans entra dans sa boutique et lui dit : « Je voudrais acheter un bracelet. » Elle examina les différents bijoux exposés dans les vitrines puis montra du doigt un bracelet qui coûtait 3000 dollars. Surpris, le bijoutier s’exclama :

— Veux-tu vraiment acheter ce bracelet ?

— Oui, répondit-elle.

— Eh bien ça alors jeune fille, tu as vraiment beaucoup de goût ! Et à qui voudrais-tu l’offrir ?

— À ma grande sœur.

— Comme c’est aimable de ta part ! s’exclama le commerçant. Dis-moi, pourquoi voudrais-tu offrir ce bracelet à ta grande sœur?

— Parce que je n’ai ni mère ni père, répondit la petite fille, et c’est ma grande sœur qui prend soin de nous. Alors nous voulons lui offrir un cadeau, et c’est moi qui me suis portée volontaire pour le payer.

À ces mots, la petite fille sortit de sa poche une poignée de pièces dont le montant total s’élevait à un peu moins de huit shekels, soit environ deux euros.

Et le bijoutier de s’exclamer : « Parfait ! C’est exactement le prix du bracelet ! » Et tandis qu’il enveloppait le coûteux présent dans un coffret-cadeau, il suggéra à sa jeune cliente : « Et si tu écrivais une carte de vœux à ta sœur pendant que je finis d’emballer le cadeau ? »

Puis il tendit le bracelet à la fillette enchantée, tout en essuyant les larmes qui perlaient à ses yeux.

Quelques heures plus tard, la sœur aînée en question entra dans la bijouterie.

— Je suis terriblement gênée par ce qui s’est produit, dit-elle. Ma sœur n’aurait jamais dû mettre les pieds ici, ni encore moins prendre ce bracelet sans payer.

— De quoi parlez-vous ? demanda le commerçant.

— Vous plaisantez, monsieur ? Ma sœur est rentrée à la maison avec un bracelet qui coûte plusieurs milliers de dollars. Or ma petite sœur ne possède pas une telle somme. D’ailleurs, elle ne possède même pas dix dollars ! De toute évidence, elle ne l’a pas payé.

— Détrompez-vous, répondit le bijoutier. Votre sœur m’a payé rubis sur l’ongle. Elle a donné sept shekels, quatre-vingt agourot [centimes] et un cœur brisé… Je voudrais vous confier quelque chose. Je suis veuf. J’ai perdu mon épouse il y a quelques années. Beaucoup de clients fréquentent ma boutique. Ils entrent ici, choisissent des bijoux coûteux et me paient comptant. Pourtant, lorsque votre sœur est entrée, c’est la première fois depuis le décès de mon épouse que j’ai de nouveau ressenti ce que signifie l’amour.

Puis il lui offrit le bracelet et la couvrit de bons souhaits…

*             *             *

Pendant les fêtes de Tichri, nous nous présentons devant le Tout-Puissant et nous désirons acquérir quelque chose de très précieux. Nous désirons acquérir la vie. Le problème c’est que nous n’en avons pas les moyens. Nous n’avons pas assez d’argent pour la payer. Nous n’avons pas les mérites nécessaires. Alors nous nous présentons devant le Tout-Puissant et nous vidons nos poches, en lui tendant les quelques mérites que nous avons, plus quelques bonnes résolutions pour le futur. « Je vais prendre le téléphone et passer un coup de fil à une personne seule », promettons-nous.  « Je vais étudier cinq minutes de Torah supplémentaires. » « Je vais être aimable et m’efforcer de ne pas dire de lachon hara (médisance) une heure par jour. »

Alors le Tout-Puissant nous dit : « Tu ne peux t’imaginer cela fait combien de temps que Je n’ai pas ressenti ce que signifie l’amour. » Il voit à quel point nous L’aimons et à quel point nous souhaitons nous améliorer et Il nous dit : « Mes enfants, Je suis profondément touché par votre attitude. Je vous accorde la vie, payée rubis sur l’ongle. »

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