Torah de Vie

Choisir…

Pin'has (Nombres 25:10-30-1 )

Notre vie est-elle le fruit de notre choix ? Avons-nous la pleine maîtrise de notre devenir ? C’est à ces questions que la paracha Pin’has répondra.

Notre vie est-elle le fruit de notre choix ? En d’autres termes, avons-nous pleinement choisi notre conjoint, notre métier ou Notre lieu de notre résidence ? Avons-nous la pleine maîtrise de notre devenir ? C’est à ces questions que la paracha Pin’has répondra.

Un verset (Nombres 26, 55) de la paracha nous apprend que la terre d’Israël était répartie entre les tribus par le principe du Goral, un mot hébreu qui signifie « tirage au sort ». Mais le tirage au sort ne signifie pas ici un partage désordonné, le fruit du hasard. En fait, c’est D.ieu qui affecta à chaque tribu le territoire sur lequel elle devait vivre. Ce principe d’héritage ne concerne pas seulement la terre d’Israël. Il se retrouve aussi dans la vie de chacun d’entre nous. Comme pour la terre d’Israël, chacun reçoit directement de D.ieu la part qui lui revient. Il est vrai que la plupart des évènements qui émaillent notre vie quotidienne sont le fruit de nos choix mais cette affirmation n’est que partiellement vraie. En fait, D.ieu nous conduit vers ces choix pour que nous options pour ceux qu’Il a nous a réservés. Prenons l’exemple du mariage. David rencontre Rivka et désire se marier avec elle parce qu’il lui trouve de nombreuses qualités : elle est charmante, intelligente, raffinée et pratique comme lui la Tora. Finalement, il la choisira en fonction de ses qualités. Il y a ici un choix mais David n’a fait, par cet engagement, qu’entériner le choix de D.ieu qui voulait qu’il choisisse Rivka. C’est le Goral… une décision divine qui se présente à nous et qui nous dépasse.

Faire fructifier

Nous devons faire en sorte que nos activités quotidiennes soient imprégnées des valeurs du Judaïsme.

Quand une tribu recevait sa partie de la terre d’Israël, elle devait la travailler et la faire fructifier. Il en est de même sur le plan spirituel. Aujourd’hui encore, D.ieu nous consacre dans ce monde une « partie de vie » (un conjoint, des enfants, un métier) Nous devons les « faire fructifier ». Avec son épouse, un mari doit construire un foyer où règnent l’harmonie et une atmosphère imprégnée par les valeurs éthiques de la Tora. Avec sa famille, un bon père doit éduquer ses enfants pour qu’ils aient un avenir radieux et une vie équilibrée. Nous avons tous un métier, des qualifications, des aptitudes diverses. Ceux sont non seulement les moyens de gagner notre vie honorablement mais aussi de faire en sorte que ces activités quotidiennes soient imprégnées des valeurs du Judaïsme. Un musicien doit également utiliser son talent pour faire rayonner autour de lui de la spiritualité. Un informaticien ou un commerçant utilisera toutes les occasions possibles pour que grâce à son comportement les personnes qu’il rencontre apprécient mieux les valeurs de la Tora.

Une clarté absolue

Certains pourraient poser une question. Comment savoir que l’on a fait le bon choix dans tous ces domaines ? La réponse à cette question est simple et essentielle à la fois. C’est l’étude de la Tora qui nous clarifie nos choix. La Tora nous donne les moyens de mieux nous connaître. Etant l’émanation de la Vérité divine, la Tora nous donne les codes pour déceler tous les aspects de notre personnalité et les moyens de l’affiner. Dès lors, celui et celle qui s’y engagent découvrent le monde et les êtres humains sous l’angle d’une clarté absolue. A partir de là, on n’hésite plus devant un choix. C’est l’une des raisons qui explique pourquoi la Tora est qualifiée de « Torat ’haïm », une Tora de vie ; son étude nous permet de donner un sens véritable à la vie.

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