Développement Personnel

6 trucs juifs pour gérer sa colère

25/10/2015 | par Aish.fr

Quelques pistes pratiques à exploiter quand la moutarde nous monte au nez…

1. Ne pas se prendre pour le bon Dieu.

Ne pas se prendre pour le bon Dieu

Nos Sages assimilent la colère à une forme d’idolâtrie (Maïmonide – Lois du comportement 2:2). Quand on se prend pour Dieu le père, et que les choses ne vont pas comme on l’aurait souhaité, nous explosons : « Hé vieux, tu peux arrêter de coller ta caisse à mon pare-choc. Dégage de là ! »

Info n°1 : nous ne sommes pas le bon Dieu. Ayons un peu d’humilité, et prenons conscience que nous ne pouvons pas avoir la maîtrise de tout.

2. Ne pas réagir à chaud.

Ne pas réagir à chaud

Quand la moutarde nous monte au nez, nous perdons notre bon sens. Nous disons des choses que nous ne pensons pas vraiment. Et nous sommes capables de commettre des actes terribles que nous n’aurions jamais pensé faire en temps normal. Voilà pourquoi le Talmud nous enjoint de ne pas discipliner nos enfants sous l’effet de la colère ; ayant perdu notre objectivité, notre comportement ne sert pas l’intérêt de l’enfant (Talmud - Moëd Katan 17a).

Quittons la « scène du crime », prenons un bon bol d’air frais, et retrouvons nos esprits. Qui a dit qu’il est interdit de se coucher fâché ?!

3. Évacuer sa colère en écrivant une lettre imaginaire.

Évacuer sa colère en écrivant une lettre imaginaire

Réprimer sa colère crée tant de stress et de pression interne qu’elle finira à un moment ou à un autre par entrer en éruption, s’exprimant de manière négative. Un bon conseil pour vider son sac est écrire une lettre incendiaire à la personne envers qui vous êtes en colère. Exprimez tout ce que vous ressentez et ne laissez rien de côté. Puis déchirez cette lettre. Vous vous sentirez bien mieux !

4. Faire de sa colère une source de progrès.

Faire de sa colère une source de progrès

Qu’est-ce qui vous sortir de vos gonds ? Quelle réaction profonde cela déclenche-t-il en vous ? Quel message retirez-vous de cette contrariété ? La colère est souvent le résultat de frustrations latentes, lesquelles sont basées sur une approche erronée de la situation. Déterminez les catalyseurs de votre colère et évaluez en toute objectivité si vous avez interprété justement la situation.

5. Pardonner.

Pardonner

Pardonner ne signifie pas cautionner ou justifier un quelconque méfait. Cela signifie plutôt renoncer à votre désir impérieux de vengeance. Cela signifie démêler les nœuds qui provoquent en vous un blocage émotionnel et vous empêchent d’aller de l’avant.

6. Tout ce que fait Dieu est pour le bien.

Tout ce que fait Dieu est pour le bien

Une maxime célèbre de Rabbi Akiva affirme : « Tout ce que fait Dieu dans Sa grande miséricorde est pour le bien » (Talmud - Brachot 60b). Tout ce qui nous arrive est une manifestation de Son amour à notre égard ; ils n’arrivent que pour notre bien. Quand la colère s’empare de nous, nous ne sommes pas toujours capables de considérer la situation dans son ensemble. Essayons de prendre du recul en nous demandant : « Pourquoi cette tuile m’arrive-t-elle maintenant ? Pourquoi je me retrouve dans une telle situation ? En quoi cette situation peut-elle concourir en fin du compte à m’apporter quelque chose de positif ? » La réponse risquerait de vous surprendre.

Remerciements à Yvette Alt Miller

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